Item : Extraits d'une nouba malouf _Disque01_A02
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- Title
- Extraits d'une nouba malouf
- Collector
- Radiodiffusion Télévision Algérienne
- Collection
- 1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
- Recording date
- Jan. 1, 1967 - Dec. 31, 1967
- Access type
- metadata
Geographic and cultural informations
- Location
- Algérie
- Language
- Arabe
- Language (ISO norm)
- Arabic
- Population / social group
- Algériens
- Ethnographic context
Musical informations
Number | Composition | Vernacular name | Interprets |
1 | Orchestre | Orchestre de la Radiodiffusion du Royaume de Lybie ; El Aribi, Hassen (direction) | |
1 | Voix chantée : choeur d'hommes |
Archiving data
- Code
- CNRSMH_E_2011_002_041_001_02
- Item number
- _Disque01_A02
- Collector selection
- 0
- Remarks
- «Malouf est le nom qu'en Lybie, comme en Tunisie, on donne au patrimoine musical hérité des andalous. Les paroles, les modes , les thèmes essentiels sont les mêmes ici que dans les autres pays du Maghreb. L'interprétation, pourtant, est différente et l'accent particulier et personnel. C'est qu'ici, les regards se tournent davantage vers l'Orient : l'Egypte est limitrophe et les turcs, plus longtemps qu'ailleurs, ont séjourné sur les rivages. Il en est résulté un répertoire spécifique , original, et qui garde, perceptibles et mêlées, les empreintes de plusieurs traditions à la fois communes et diverses. De cette longue "retraite", il a su garder des traces évidentes. Fuyant les fioritures et les ornementations abondantes comme autant de luxes prohibés, réduisant les interventions instrumentales au strict minimum, il déroule, au contraire, poèmes et mélodies les uns après les autres, sans arrêt, et presque sans transition, jusqu'au délire quasi extatique du final... Et qu'importe si les paroles célèbrent la caresse d'un regard, la délicatesse d'un vin, ou la saveur de miel des lèvres amoureuses.
C'est un ton, une allure, un style qui donnent ici sa marque à cet art séculaire. Et l'on ne sait, alors, s'il faut s'abandonner les yeux clos, uniquement à son incantation, ou s'attacher, du même coup, au spectacle de musiciens et choristes exaltés, balançant d'un mouvement égal, continu , inlassable, les corps et les têtes, au rythme souverain du tar et de la derbouka. dans le premier poème du genre "Muwachachah" qui est chanté ici sur un rythme binaire (2/4) est évoqué l'amour pou la beauté féminine, symbolisée par la grâce et la douceur des gazelles.» (Cf. Verso de la pochette) - Last modification
- Nov. 27, 2018, 10:49 a.m.
Technical data
- Media type
- Audio
- Item size
- 190.9 MB