item Item : Extraits de Sika et Dil : Neklab sika : Ana elladi bia... - Nesraf dil : Bi aii sabab _Disque 01_FaceB_01

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Title
Extraits de Sika et Dil : Neklab sika : Ana elladi bia... - Nesraf dil : Bi aii sabab
Collector
Radiodiffusion Télévision Algérienne
Collection
1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
Recording date
Jan. 1, 1967 - Dec. 31, 1967
Access type
metadata

Geographic and cultural informations

Location
Algérie
Language
Arabe
Language (ISO norm)
Arabic
Population / social group
Algériens
Ethnographic context

Musical informations

Number Composition Vernacular name Interprets
1 Orchestre Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire d'Alger ; Fekhardji, Abbderrezak (direction)
1 Voix chantée : solo d'homme Khaznadji, Mohammed
1 Voix chantée : choeur d'hommes

Archiving data

Code
CNRSMH_E_2011_002_041_001_03
Item number
_Disque 01_FaceB_01
Collector selection
0
Remarks
«1. Neklab du mode sika : Ana Elladi Bia... "Celui qui cause mes tourments".
Sika, du persan Sihkah, un des vocables les plus anciennement connus, puisque mentionné déjà, par SAFI - EDDIN, au 13e siècle. Un des plus usité, aussi, puisqu'on le retrouve aussi bien au Moyen-Orient qu'au Maghreb arabe. Il désigne le note correspondant à Si et a donné son nom au mode dont cette note est la tonique. Une oreille avertie en retrouve sans peine les vestiges dans de nombreux morceaux du flamenco espagnol. Le neklab est une mélodie courte , vive, indépendante des noubas. C'est le plus souvent une chanson d'amour , composée sur des paroles simples et tout imprégnées de cette délicatesse et de cette sensibilité qui font le charme un peu précieux de la poésie andalouse. Ici, comme le titre l'indique, c'est la confidence d'un amour malheureux : le coeur abandonné se résigne à sa peine mais reste, malgré tout, attaché à l'objet de son amour. La plainte s'exprime sur un rythme léger, un 2/4 alerte, bien scandé, comme il l'est presque toujours lorsqu'il s'agit d'un neklab.
2. Nesraf du mode dil chanté par Mohammed Khaznadji: Bi aii Sabab... Pourquoi !
Les suites du mode dil sont parmi les plus riches de la musique algérienne. Au 19e siècle, salvador Daniel signalait déjà ce que ce mode avait de volontiers indomptable et fougueux, et cela se sent encore aujourd'hui dans l'allant et dans l'impétuosité des ritournelles d'introduction et des interludes. Le nesraf est la 4e mélodie jouée et chantée de la nouba. Venant après le mecceder, le bt'aihi, le derj, il s'exécute sur un mouvement moins solennel et plus aéré.
Ici, Mohammed Khaznadji, après avoir chané dans le morceau précédent que nous avons été obligés d'éliminer de cette anthologie, le bonheur d'un amour comblé jusqu'à l'épuisement des plaisirs."khadem li saadi, oua neltou quaçdi... Il a fait mon bonheur, et j'ai obtenu l'objet de mes désirs, semble revenir soudain de son enchantement. Car quel bonheur humain est éternel ? Au chant de joie va succéder la plainte, au triomphe de la possession, la fuite, sans phrases et sans raison. Et cette amertume de l'abandon, c'est la cantilène éplorée du nesraf qui va la traduire.
Les vers du couplet disent la peine, interrogent et énumèrent le charme inoubliés de l'infidèle.» (Cf. Verso de la pochette)
Last modification
Nov. 27, 2018, 2:43 p.m.

Technical data

Media type
Audio
Item size
160.8 MB