item Item : Danse des adeptes des divinités Agbadji et Shapanan, extrait d'une suite de chants de danse CD1_04

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/17224
identifier 
CNRSMH_E_1998_017_001_001_04
type 
Sound
title 
Danse des adeptes des divinités Agbadji et Shapanan, extrait d'une suite de chants de danse
creator 
Leclair, Madeleine
contributor 
Zemp, Hugo et al.
contributor 
Zemp, Hugo
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
CD.I - Afrique / Bénin " Extrait d'une suite de chants de danse liés aux cultes des divinités (orisha). Le chant est exécuté au cours de certains rituels d'initiation pour lesquels se réunissent les membres des « couvents » (akaba, terme désignant le sanctuaire réservé au culte d'une divinité) de Agbadji (divinité des ancêtres) et de Shapanan (divinité de la terre, de la variole et des autres maladies contagieuses). Devenir « l'épouse » d'un orisha (qui sera appelé oko iwa : « notre époux ») résulte d'un long processus d'initiation. Généralement de jeunes personnes, surtout des femmes, sont recrutées par la divinité. Quelques garçons peuvent parfois être appelés ; ils sont alors intégrés au groupe des filles et se conformeront aux mêmes impératifs initiatiques qu'elles, que ce soit du point de vue de leur apprentissage que de leur apparence extérieure (vêtements, bijoux et autres parures du corps). Les futures adeptes (ici toutes des femmes) consacreront les trois prochaines années de leur vie à s'initier au culte de leur divinité d'adoption. Elles iront d'abord au couvent pour une période d'environ trois mois. Là, elles subiront un processus de formation intensif mené en vue de remodeler profondément leur personnalité afin de les rendre apte à entrer en communion avec la divinité. Les nouvelles recrues y apprendront, entre autre, une langue secrète, des figures de danses et un vaste répertoire de chants. De forme responsoriale (alternance soliste/choeur), ces chants ont très souvent le soutien mélodico-rythmique de deux tambours à une membrane (de type jaguédé) et d'une cloche métallique à battant externe (ango). Dans cet exemple, le texte chanté évoque le lien qui unit les initiées à leur « époux ». Les parties chantées par la soliste se présentent musicalement comme une suite de variations sur un même thème. Les parties chorales reprennent partiellement les paroles qui viennent juste d'être chantées par la soliste. La ligne mélodique, répétée à chaque fois d'une manière quasi identique, fait entendre un unisson duquel se détachera temporairement deux parties évoluant parallèlement (à distance d'octave et de quarte). Danse : Les initiées sont disposées les unes à côté des autres et forment un cercle où chacune des deux communautés (Agbadji et Shapanan) occupe sa place propre ; ensemble, elles forment le choeur. La soliste, qui est une des responsables des couvents, se tient à l'intérieur du cercle. Les initiées de la divinité des ancêtres se tiennent droites, et leur habillement comprend des chevillières et des bracelets de cauris jouant le rôle de sonnailles corporelles. Les filles du couvent de Shapanan, n'ayant pas atteint le même stade d'initiation que les premières, se tiennent prosternées. Tour à tour, par petits groupes de trois ou quatre, elles cessent de chanter et se détachent du cercle pour entreprendre leur danse qui les conduira à venir saluer le tambourinaire, maître de l'événement, dont le rôle est de diriger le déroulement des chants et de veiller à ce que la danse soit bien exécutée. Les danseuses avancent à petits pas vers les instrumentistes, leur déplacement se situant à mi-chemin entre la marche et la danse. Avec le haut du corps, légèrement penché en avant elles effectuent le mouvement essentiel de cette danse. Celui-ci consiste en une rapide rotation des épaules de l'avant vers l'arrière de manière à ce que le dos présente alternativement une surface arrondie et un creux le long de la colonne vertébrale (a jo na yin na yin, « nous dansons avec le dos»). C'est cette même figure de danse associée aux rituels pour les orisha et les vodun (divinités des populations de langues Fon et Goun) qu'on retrouve en Amérique cent(ale et du Sud et qu'on appelle zépaules (Haïti)." Madeleine Leclair, cf. pp. 32-33 du livret
publisher 
Le Chant du Monde, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1996-01-01T00:00:00Z
dateissued
1998-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Savalou
coveragespatial
Collines
coveragespatial
Bénin
coveragespatial
Afrique occidentale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Tchetti
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
public
formatextent
00:05:13
formatmedium
CD-Livre
formatMIME type
audio/x-wav
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http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4710