item Item : Tûshiya _04

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/78491
identifier 
CNRSMH_E_1994_010_020_004
type 
Sound
title 
Tûshiya
creator 
Radio Tunisienne ; Ulysson, Tunis
contributor 
contributor 
Trân, Quang Hai 94
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
La Nûba tunisienne Selon Al-Tîfâshî Al-Gafsî (XIIIe s.), la nûba se composait des pièces suivantes : le nashîd (récitatif), l'istihlâl (ouverture), le °amal (chant sur un rythme lourd), le muharrak (chant sur un rythme léger), le muwashshah et le zajal. Si l'on se réfère au cheikh Muhammad Al-Darîf (XIVe s.) les nûbat enchaînaient autrefois treize modes musicaux différents : rahâwi, dhîl, ramal, isbahân, muhayyir, mazmûm, °irâq, hsin, nawâ, rasd al-dhîl, mâya, rasd et asb°ayn. De nos jours, la nûba se présente comme une composition musicale construite comme une composition musicale construite sur un mode principal dont elle prend le nom (ex. nûba al-dhîl) et formée d'une suite de pièces instrumentales et vocales exécutées selon un ordre convenu. C'est au bey de Tunisie Muhammad Al-Rashîd (mort en 1759), grand mélomane, luthiste et violoniste virtuose, que l'on doit d'avoir remanié et fixé le répertoire des nûbat tunisiennes. Il en arrangea les différentes parties et y ajouta des pièces instrumentales d'inspiration turque. On lui attribue également la composition de la majeure partie des pièces instrumentales des nûbat, à savoir les ouvertures : istiftâh et msaddar et les intermèdes musicaux : tûshiya et fârigha. La tradition veut qu'au cours d'une séance musicale les nûbat soient jouées dans un ordre précis. Cet ordre qui a fait l'objet d'un zajal de la nûba nawâ est le suivant : dhîl, °irâq, sîka, hsin, rasd, ramal al-mâya, nawâ, asba°ayn, rasd al-dhîl, ramal, isbahân, mazmûm et mâya. Le mode rahâwi quoique mentionné dans le zajal est tombé en désuétude et n'est plus utilisé que dans la musique liturgique. Les pièces vocales et instrumentales qui constituent la nûba se succèdent ainsi : Première partie. 5. Tûshiya, "ornementation". Il s'agit d'un intermède musical qui se joue habituellement dans le mode de la nûba suivante, agrémenté de variations et d'improvisations instrumentales. Mode °irâq : - improvisation au violon de Kaddour Srarfi - improvisation au luth tunisien de Khemaïs Tarnane La structure de la nûba tunisienne telle qu'elle vient d'être décrite met en évidence divers effets de contraste et de symétrie qui se manifestent entre ses différentes parties ou au sein de chacune d'entre elles. Ainsi, la première partie privilégie les rythmes binaires et la seconde les rythmes ternaires ; chaque partie commence sur des rythmes lents (btâyhî 4/2 dans la première, draj 6/4 dans la seconde) pour se terminer sur des rythmes vifs (barwal 2/4 dans la première et khatm 6/8 dans la seconde). De même, cette alternance de rythmes lents et vifs se reproduit dans plusieurs pièces (certains btâyhî, dra et tûshiya obéissant à ce principe).
publisher 
Inédit, Maison des Cultures du Monde, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1960-01-01T00:00:00Z
dateissued
1992-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Tunisie
coveragespatial
Afrique septentrionale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Tunis
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:07:46
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4282