Dans ce mîzân, le rythme boiteux de l'insirâf retrouve sa pulsation naturelle (cf. livret du disque)
Ô mon ami, ma patience est à bout
Et mon amour toujours aussi fort.
Celui que j'aime m'oublie, il se venge,
Pourtant je n'ai commis aucun crime.
Ô lumière de mes Yeux, Dieu veuille nous réunir,
Et maudites soient les mauvaises langues !
La chance m'a enfin souri, mon aimé est auprès de moi.
Pour célébrer ce bonheur, j'ai invité les amis
Et mon ennemi est demeuré au-dehors.
Va, messager de mon bien-aimé !
Au nom des accordailles et de l'espoir,
Rapporte-lui ma longue attente.
Je prie Dieu qu'il réponde à mes voeux et nous réunisse.
Bientôt je jouirai du bonheur en ta compagnie,
Et maudites soient les mauvaises langues !
Car si longue que soit notre séparation,
Les retrouvailles sont pour bientôt.