«Nous entendons ici le chant des rameurs de "padague" pendant la pêche à la senne. La barque vient de quitter le rivage et le filin se déroule, l'une de ses extrémités étant attachée à la terre ferme, l'autre au filet déposé au fond de l'embarcation. Un homme improvise des paroles et le choeur des rameurs lui répond : "... et nous te prions, Surian, de nous donner beaucoup de poissons. Fasse que nous rentrions sains et saufs car nous n'avons pas oublié de te faire des offrandes : devant ton image nous avons brisé la noix de coco et brûlé le camphre..." Le rythme change au moment où, le filin étant complètement déroulé, le filet à grosses mailles commence à être immergé. Les bateliers doivent alors ramer plus vite pour éviter que le filet ne s'enfonce trop profondément » (Livret du disque)