Chants enregistrés pendant la descente du fleuve, on entend parfois le choc des pagaies contre le flanc du bateau, le bruit de l'eau remuée par le pagayage et le son des cloches suspendues à l'avant. Les pirogues baduma sont de longues embarcations plates et étroites. La grappe de cloche en cuivre ou en fer (sans battant) suspendue à l'avant, s'entrechoque au rythme du pagayage et chasse les mauvais esprits du fleuve. A l'avant : 2 pagayeurs debouts, à l'arrière un jeune garçon qui utilise sa pagaie comme gouvernail, le reste de l'équipage, entre 12 et 18 personnes, est assis 2 par 2 sur des bancs. La cadence varie et avec elle le type de chant.
Chant solo et choeur d'hommes, deux trompes traversières (corne d'antilope spiralée percée près de la pointe pour former l'embouchure), cloches de pirogue (grappe de cloches en cuivre ou en fer sans battant suspendue à l'avant de l'embarcation), bruit de pagaies.
Arrivée au port : les pagayeurs s'annoncent avec des sonneries de trompe, qui ont parfois une signification précise, solo et réponses du choeur avec quelques sonneries de trompe, les cloches sont remuées par un membre de l'expédition (Jacques Dupont). Source : indications du cahier de notes de terrain, G. Rouget (p.262-263).
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Archives sonores, Département musique du Musée de l'Homme, Paris
Item : Chant des pagayeurs de l'Ogooué : en arrivant au port 028_Face B1
