Item : « Parole sur » dans la conversation quotidienne : Altûn et les rossignols de Bagdad 001_78
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- Title
- « Parole sur » dans la conversation quotidienne : Altûn et les rossignols de Bagdad
- Collector
- Amy de la Bretèque, Estelle
- Collection
- La passion du tragique : paroles mélodisées chez les Yézidis d’Arménie [Exemple audio et vidéo pour thèse] 1996-2009
- Recording date
- April 1, 2007 - April 30, 2007
- Access type
- full
Geographic and cultural informations
- Location
- Aragatsotn
- Location details
- Région d'Aparan, village d'Alagyaz
- Cultural area
- Caucase
- Language
- kurde kurmanji
- Language (ISO norm)
- Kurdish
- Population / social group
- Yézidi
- Ethnographic context
- Village d’Alagyaz, avril 2007. Assise à la table de la cuisine de la maison de son père, les coudes posés sur la nappe en toile cirée jaunie, Altûn Mîrzoevna discute de tout et de rien avec Cemilê, l’infirmière du village venue lui prendre la tension et lui expliquer le fonctionnement du glucomètre. Coût de la vie, astuces pour maigrir, charme de Poutine, interdits alimentaires, Altûn commente avec entrain et humour. La conversation suit son cours. Parlant de ses problèmes de santé, des démarches qu’elle devait accomplir pour pouvoir se rendre à l’hopital sans payer, Altûn en vient à parler de son fils décédé. A ce moment, l’énoncé devient mélodisé.
Archiving data
- Code
- CNRSMH_I_2010_004_001_78
- Item number
- 001_78
- Creator reference
- Thèse, Chap. VII : "Procédés énonciatifs pour un univers suspendu", document n°78.
- Remarks
- Document 78 : Altûn jette un coup d’oeil par la fenêtre, puis raconte: « Si j’avais su que j’allais perdre mon unique fils, je me serais remariée! J’avais encore l’âge d’avoir des enfants. Ah je suis exilée». Altûn a 51 ans. Mariée à 13 ans, elle en avait 26 lorsqu’elle devint veuve. Cemilê, un sourire dans le regard, lui répond qu’il n’est jamais trop tard pour se remarier. Le rire d’Altûn résonne dans la pièce. La conversation changera ensuite de sujet. Altûn et Cemilê raconteront le divorce d’Îta, une jeune fille du village qui s’était mariée à un Yézidi de la région de Krasnodar (Russie)…
Cet exemple est assez typique de la façon dont les « paroles sur » peuvent être glissées dans les conversations quotidiennes. Au détour d’une conversation, quand le sujet est douloureux, l’énoncé peut devenir mélodisé. - Last modification
- April 20, 2012, 1:39 p.m.
Technical data
- Item size
- 7.4 MB