![]() |
- Title
- Xidirnebî (8/10)
- Collector
- Amy de la Bretèque, Estelle
- Collection
- La passion du tragique : paroles mélodisées chez les Yézidis d’Arménie [Exemple audio et vidéo pour thèse] 1996-2009
- Recording date
- Feb. 15, 2007 - Feb. 18, 2007
- Access type
- full
Geographic and cultural informations
- Location
- Ararat
- Location details
- Région d'Aparan
- Cultural area
- Caucase
- Language
- kurde kurmanji
- Language (ISO norm)
- Kurdish
- Population / social group
- Yézidi
- Ethnographic context
- Xidirnebî
La fête de xidirnebî a lieu chaque année autour 15 février. Parfois aussi appelé fête de Xidir Nebi (saint de l’amour et des vœux) et de Xidir Eylas, (saint des malades et de tous ceux qui sont dans des situations difficiles), xidirnebi dure trois jours pendant lesquels un jeûne est observé. Chaque jour, chacun des foyers apporte le « repas du mort » (nanê miriya) à une maison voisine en mémoire des défunts du lignage. Ces plats sont consommés le soir lors de la rupture du jeûne. Des petits pains salés sont par ailleurs confectionnés avec 7 ingrédients (7 goûts). Ils seront mangés par les jeunes gens célibataires. Ceux-ci mangeront la moitié du pain et mettront l’autre moitié sous leur oreiller le soir. Le rêve qu’ils verront leur prédira avec qui ils vont se marier.
Archiving data
- Code
- CNRSMH_I_2010_004_001_66
- Item number
- 001_66
- Creator reference
- Thèse, Chap. III : "Un calendrier des émotions", document n°66.
- Remarks
- Document 66 : Dans chaque foyer, au passage du zurna et de la ronde pour les défunts, des souhaits sont formulés : appel à un retour rapide du printemps, vœux de mariage, prospérité du troupeau…. Enoncés sous forme de toasts, les verres pleins de vodka, les voeux ne manqueront, dit-on, pas de se réaliser.
Au passage de la ronde chez elle en 2007, Nure avait appuyé sa demande par l’ouverture de deux bocaux de kompot (sirop de fruits confectionné l’été qui se conserve tout l’hiver). Les deux bocaux étaient offerts à la ronde en plus de la vodka pour que ses deux filles trouvent dans l’année un époux. Et chose fut faite : l’aînée s’est mariée au printemps suivant, la cadette en décembre. Les époux étaient dans la ronde en février 2007. Tout porte à croire que, sous leur masque, ils étaient attentifs aux souhaits des mères, et observaient les jeunes filles dans les maisons dans lesquelles ils passaient. Les occasions d’entrer dans toutes les maisons du village sont en effet rares, et les jeunes filles ne doivent pas sortir trop souvent des cours des maisons au risque de voir le village entier entretenir une rumeur douteuse à leur sujet… - Last modification
- April 12, 2012, 11:39 a.m.
Technical data
- Item size
- 39.5 MB
Related media
Media | Preview |
|
|
|
![]() |