item Item : Répertoire Dakpa :01-01

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/25960
identifier 
CNRSMH_I_2008_021_001_01
type 
Sound
title 
Répertoire Dakpa
creator 
Dehoux, Vincent
contributor 
Dehoux,Vincent
contributor 
- Collecteur
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
Répertoire Dakpa : 7 chants enchaînés (15’16), en langue gbanzili. Les Gbanzili exécutent ce répertoire au début de la saison humide pour évoquer le monde forestier et la vie quotidienne à l’aide d’aide d’anecdotes connues de tous : les chants y sont enchaînés en ordre strict et donnent lieu à diverses expressions chorégraphiques (individuelles et/ou collectives) mimant les animaux dans leurs attitudes intimes.. Dans le cas présent, les chanteurs (une vingtaine) s’accompagnent du grand lamellophone (ngombi), de la poutre frappée (tombo), d’un petit tambour à peau (nzuma), des racleurs (kelekelengu) et des sonnailles (moko). — premier chant : Tamale. Le soliste, coiffé du ‘gbondagbo’, se rend hommage et vante ses propres qualités. Il a alors la satisfaction d’entendre les autres l’approuver, ce que ces derniers ne peuvent évier de faires s’ils ne tiennent pas à voir le chant interrompu et, par là l’exécution du répertoire dans sa totalité. Tamale o, le yo (bis) Je vais acheter un ngombi C’est moi qui l’ai acheté. Je vais au ngombi, Tamale o le yo Je vais acheter un ngombi C’est moi qui l’ai fait. Je vais frapper le ngombi — Deuxième chant (à 2’52) : i aba ia. Le soliste se plaint de la perte de ses parents. En prenant comme exemple le manque de résignation face au décès d’un proche, ce chant est une leçon à l’intention de ceux qui ne savent pas s’adapter aux changements de situation, alors même que la vie sur le fleuve l’exige sans cesse. Je scrute la brousse en vain Pour voir si mes parents reviennent. Maman n’est plus. Ils sont morts. Ils ne reviendront plus. Je scrute la brousse en vain. Le chagrin me submerge — troisième chant (à 5’48) : na dji kpo. Un homme, Ngopéto raconte ses nuits : Si je aller avec Sanba, ma seconde épouse, Igiangu se proclame malade « J’ai mal à la poitrine, ma poitrine me fait mal… » Si, par contre, je fais irruption chez elle sa maladie a disparu. Ce chant évoque les dilemmes insolubles dans lesquels l’individu se troue souvent empêtré. En cours de chant, des danses mimeront une telle situation. Cette thématique est fondée sur une anecdote ancienne qui peut éventuellement être actualisée et adaptée à de nouvelles expériences, suivant les aléas de la vie intimes des participants. — quatrième chant (à 8’10) : leigne le mko bo. Le soliste vante les mérites de Kokpéya pour inciter le frère de ce dernier, Salangao, à ne plus se quereller avec sa femme comme il a l’habitude de la faire. Ainsi Salangao entendra les villageois vanter les mérites de son frère, mais jamais les siens... Lorsque que tu es venu ici, Salangao As-tu vu ton frère Kokpaya Agir de la sorte ? Pour cela, je chante n son nom. As-tu vu ton frère Kokpaya agir de la sorte ? Salangao doit ainsi écouter un chant en l’honneur de son frère alors que lui-même est venu de loin et que rien n’est fait pour valoriser sa présence. Il s’agit là d’une leçon sur les « bonnes manières », que Salangao se trouve contraint d’écouter. Ce chant, comme le précédent, reprend une thématique ancienne qui a été cette foi-ci adaptée à une situation présente. Salangao et Kokpaya, habitants d’un village très proche, sont en effet connus de tous les interprètes. cinquième chant (à 10’13) : zele ta mu zele. Qui retrace le dialogue de deux époux durant la nuit : femme ! Toi ma femme ! Laisse l’enfant derrière ton dos Femme ! Toi ma Femme ! Tourne ta face contre moi, Femme ! Fait-il frais ? Femme ! Avec le vagin que tu possèdes L’homme qui désire que sa femme le réchauffe par des caresses, lui reproche ici sa froideur et son désintérêt… — sixième chant (à 12’47) : a ya ma ya ma, qui évoque les chasses des ancêtres. Un chanteur explique : « Jadis, lorsque nos ancêtres partaient en brousse, ils tuaient des panthères, des buffles, des éléphants ; on ramenait ce gibier au village et c’est alors qu’on chantait ce chant. Le tambour appelait les hommes, les femmes, et les enfants. Pendant que ceux-ci chantaient, quelqu’un tenait une arme à la main, un bouclier de guerre, une lance, une machette, et mimait la rencontre fortuite entre l’homme l’animal. » — septième chant (à 15’00) : yagba nga, qui décrit la façon dont Yagba par à la pêche, puis ramène le poisson à la maison à la maison, où sa mère le fera fumer.
publisher 
None
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1982-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Centrafrique
coveragespatial
Afrique centrale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
rightslicense
Restreint
rightsaccessRights
public
formatextent
00:00:14
formatmedium
CD, Ø 12 cm
formatMIME type
audio/x-wav
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http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1186