Item : Lamentation 001_28
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- Title
- Lamentation 001_28
- Collector
- Amy de la Bretèque, Estelle
- Collection
- Lamentations de femmes kurdes déplacées : les chemins de l'identité kurde en Turquie aujourd'hui [Exemple pour DEA] 2003
- Recording date
- Feb. 1, 2003 - April 30, 2004
- Access type
- full
Geographic and cultural informations
- Location
- Turquie
- Location details
- Istanbul
- Language
- Kurmanji Kurdish
- Language (ISO norm)
- Kurdish
- Population / social group
- Kurdes
- Ethnographic context
- Énoncé par Purizet Abkaş, ses filles (originaires de Mardin) et une voisine (originaire d’Urfa), exilées à Istanbul (Bağcılar).
Cette lamentation est très connue. Le fait que les femmes puissent la chanter ensemble témoigne de son caractère fixé (mélodie et paroles). Il parle d’événements qui ont eu lieu dans la ville de Bingöl : « Bingöl a brûlé, les soldats sont venus dans notre village, ils nous ont rassemblés et torturés, ils ont tué Zekî devant sa maison… ».
Même si cette lamentation est fixe au niveau de la mélodie et des paroles, les femmes rajoutent souvent, vers la fin du chant quelques paroles. Par exemple, une mère dont le fils guérillero prénommé lui-aussi Zekî avait été tué, avait rajouté à la fin de cette lamentation : « ils ont tué mon fils Zekî aussi ». Ainsi, ces lamentations, composées dans le cadre du parti, sont souvent un peu adaptées par les femmes qui se donnent la liberté de rajouter, à la fin, quelques vers à elles, et de dire leurs pensées, comme elles le font dans les lamentations « traditionnelles ».
Archiving data
- Code
- CNRSMH_I_2006_008_001_28
- Remarks
- Last modification
- June 9, 2012, 11:53 p.m.
Technical data
- Item size
- 1.9 MB