Item : Extraits d'une nouba du mode rasd-dil _Disque04_FaceA_01
|
You don't have access to the media of this item. Please contact the administrators to get more rights. Click here
- Title
- Extraits d'une nouba du mode rasd-dil
- Collector
- Radiodiffusion Télévision Algérienne
- Collection
- 1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
- Recording date
- Jan. 1, 1967 - Dec. 31, 1967
- Access type
- metadata
Geographic and cultural informations
- Location
- Algérie
- Language
- Arabe
- Language (ISO norm)
- Arabic
- Population / social group
- Algériens
- Ethnographic context
Musical informations
Number | Composition | Vernacular name | Interprets |
1 | Orchestre | Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire d'Alger ; Ferkhardji, Abderrezak (direction) | |
1 | Voix chantée : solo d'homme | Serri, Sid Ahmed | |
1 | Voix chantée : choeur d'hommes |
Archiving data
- Code
- CNRSMH_E_2011_002_041_004_01
- Item number
- _Disque04_FaceA_01
- Collector selection
- 0
- Remarks
- «Le mode rasd-dil (do-sol) se jouait dans l'ancien cérémonial arabe, au lever du jour, comme le mode maia, avec lequel il est souvent jumelé. Aussi nombre de chansons qui composent les noubas de ce mode sont-elles consacrée à l'apparition de l'aube.
Et les poèmes évoquent, naturellement, les fêtes des premiers rayons sur les jardins qui embaument et se colorent, la langueur des nuits qui finissent, le goût de cendres des enchantements et des plaisirs qui laissent le coeur ianssouvi. Ils portent l’ambiguïté de cette joie fanée et de cette tristesse d'un au-revoir à l'ombre et au silences complices, et d'un salut au jour, à la vraie vie qui recommencent : une dernière coupe, un dernier sourire, une larme peut être parfois, une pensée vers Dieu, avec un peu de repentir.
Et la musique du rasd-eddil est faite pour traduire exaltation et cette mélancolie intimes. Ici, l'istikhbar du mode moual (il n'y a pas de prélude rasd-eddil) donne le ton. Après un appel de la cithare, la voix répond tour à tour, à la flûte, à la kouitra, au violon. Le derdj: 4/4, est un chant à la gloire de l'aurore : "L'aurore brille te l'oiseau chante sur les tiges... Remplis les coupes...
Le nesraf : 5/8, dans lequel le chanteur et le choeur se relayent, est aussi une chanson d'amour, qui laisse une large place à l'éloge du vin: "Vers-nous à boire, dans cette fête..."» (Cf. Verso de la pochette) - Last modification
- Nov. 29, 2018, 11:57 a.m.
Technical data
- Media type
- Audio
- Item size
- 211.8 MB