item Item : Extraits d'une nouba du mode raml-maya : Istikhbar raml-maya : ia ahla Andalousi - Derdj raml-maya : min tilk eddiar - Nesraf raml-maya : Allah, Allah... - khlass raml-maya : Achiatoum _Disque03_FaceA_01

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Title
Extraits d'une nouba du mode raml-maya : Istikhbar raml-maya : ia ahla Andalousi - Derdj raml-maya : min tilk eddiar - Nesraf raml-maya : Allah, Allah... - khlass raml-maya : Achiatoum
Collector
Radiodiffusion Télévision Algérienne
Collection
1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
Recording date
Jan. 1, 1967 - Dec. 31, 1967
Access type
metadata

Geographic and cultural informations

Location
Algérie
Language
Arabe
Language (ISO norm)
Arabic
Population / social group
Algériens
Ethnographic context

Musical informations

Number Composition Vernacular name Interprets
1 Orchestre Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire d'Alger ; Ferkhardji, Abderrezak (direction)
1 Voix chantée : solo d'homme Bachtarzi , Mahieddine
1 Voix chantée : choeur

Archiving data

Code
CNRSMH_E_2011_002_041_003_01
Item number
_Disque03_FaceA_01
Collector selection
0
Remarks
a) Istikhbar = ia ahla Andaloussi- ô gens d'Andalousie, Derdj; min tilk eddiar - de ces lieux... chanté par Mahieddine BACHTARZI
b) nesraf raml maya - Allah, Allah !, Khlass:- Achiatoum... Un soir ... chantés par la chorale.
Istikhbar raml maîâ: L'Istikhbar, ou prélude chanté et joué se présente pour les non initiés, avec toutes les apparences et toute la fantaisie d'une improvisation, dialoguée et sans rythme entre le chanteur et les musiciens. En réalité si le talent personnel du chanteur peut s'y donner plus facilement libre cours, il doit respecter un thème, un canevas mélodique précis,. Ici, à l'appel de la cythare et aus répliques alternées de la flûte, de la mandoline, et du luth, le ténor MAHIEDDINE, plus sûr et plus émouvant que jamais, répond par les vers d'IBN KHAFADJA, exaltant la terre favorisée d'Andalousie, vrai paradis pour les vivants.
DERDJ raml maîa : mine tilk eddiar chamimtou nefha... De ces lieux, j'ai senti le parfum... Après l'échange de la voix et des instruments solitaires l'orchestre à l'unisson attaque en masse le récitatif d'introduction du derdj et engage avec le chanteur et le choeur un dialogue d'un autre ton et d'une autre ampleur. Le rythme retrouve maintenant sa primauté et si le chant qui se déploie avec un lyrisme majestueux et pathétique atténue parfois son effet, les larges développement musicaux des interludes lui restituent sa pleine souveraineté. Ce derdj, comme d'autres pièces du répertoire probablement postérieures à la chute de Grenade, exprime avec nostalgie le regret d'une terre passionnément aimée et, durant huit siècles, fertilisée et enrichie par le labeur et le génie créateurs d'un peuple venu révéler une foi et enseigner une grande culture.
Les phrases du couplet, sur le rythme classique du derdj (4/4 à l'allure modérée), évoque avec tristesse les splendeurs du paradis perdu. Changeant de rythme-chose assez et rendant au nesraf son mouvement de cantilène en 5/8 le refrain repris en choeur, répond à la plainte du chanteur qui revient à la mesure initiale et conclut par un appel à Dieu.
NESRAF ET KHLASS
Nesraf : Allah! Allah! Mon Dieu! Mon Dieu!
Khlass: achiatoun... un crépuscule...
A l'unisson le choeur entonne le nesraf et le khlass... Le premier est un chant d'amour, une plainte alanguie, qui, insensiblement change de rythme, passant d'un 5/8 à un 6/8 modéré qui entame la péroraison du khlass. Celle_ci, un chant à la gloire du crépuscule, avec les feux et les ors de ses rougeoiements, s'emballe peu à peu, pour se terminer, allègre et vive, sur une allure de danse joyeuse.» (Cf. Verso de la pochette)
Last modification
Nov. 29, 2018, 11:22 a.m.

Technical data

Media type
Audio
Item size
351.4 MB