item Item : Jeu de balafon _37

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/846
identifier 
CNRSMH_E_2004_017_001_37
type 
Sound
title 
Jeu de balafon
creator 
Zemp, Hugo
contributor 
Lortat-Jacob, Bernard ; Rovsing Olsen, Miriam (contributeurs)
contributor 
None
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
--> Notice du CD audio p. 563 : «En voici un qui vient d’arriver chez nous», paroles énoncées deux fois et jouées par Nahoua Silué trois fois de suite sans interruption. À →0’10” les mêmes paroles jouées par Lata Soro, soliste d’un orchestre kpõye de Sirasso, lors de funérailles à Sirasso. À → 0’25’’, les mêmes paroles jouées par Nanfonna Loné, soliste d’un orchestre kpõye de Sirasso, aux funérailles de Kolokaha. --> Cf. Fig. 1 p. 315 : Sonagramme des fondamentales (partiels 1) de la phrase : “En voici un qui vient d’arriver chez nous”, parlée deux fois par Nahoua Silué. --> Cf. Fig. 2 p. 316 : Transcription graphique du jeu de la phrase “En voici un qui vient d’arriver chez nous”, jouée trois fois de suite par Nahoua Silué. --> Cf. article p. 314-315 : "Le xylophone à résonateurs, appelé en français «balafon» est un instrument emblématique des Sénoufo de Côte-d’Ivoire (Cf. Note 2 dans l'étude)... On pourrait ajouter que les balafons «chantent», puisque les airs sont appelés , «chants de balafon», ce qui montre l’importance du contenu verbal...La structure tonémique par syllabe est: bas, bas, moyen, haut, bas, bas, haut". --> Cf. article p. 318 : "Le schéma de la figure 2 reproduit le jeu de la phrase : «En voici un qui vient d’arriver chez nous», jouée trois fois sans interruption par Nahoua Silué. La frappe de la main droite (dessinée en rouge) dans le registre aigu suit le schéma tonémique de la phrase ; on remarque que le mot "ma" , au ton haut, à la fin de la phrase, est frappé sur la lame 7 comme le mot "pa" au ton moyen. Ce qui compte, ce n’est pas la hauteur absolue, mais relative. Ici, de toute façon, le mot "ma" est joué sur un son plus haut que le mot précédent au ton bas. Cependant, en observant le sonagramme de la phrase parlée (figure 1), on s’aperçoit qu’en fin de phrase, le ton haut de ma&4 est également prononcé sur une hauteur correspondant au ton moyen de "pa" . Il est bien connu des linguistes que l’intonation de la phrase modifie le schéma tonémique sémantique et grammatical. On pourrait donc dire qu’en jouant ces mots sur le balafon, Nahoua Silué suit fidèlement le schéma tonémique et l’intonation de la phrase. Lors de la seconde exécutions, la main gauche suit ce même contour mélodique à l’octave inférieure. Ce doublement à l’octave se lit bien sur le schéma : les lames 1 et 5, 2 et 7, 3 et 8 sont frappées simultanément, en homorythmie. Dans la première et la troisième exécution, la main gauche ne redescend pas en bas pour le mot wòlò, mais continue la montée par palier. Il y a donc ici une variante de jeu".
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1946-01-01T00:00:00Z
dateissued
2004-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Côte d'Ivoire
coveragespatial
Afrique occidentale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
rightslicense
Copie interdite
rightsaccessRights
public
formatextent
00:00:37
formatmedium
CDR
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1113