item Item : Chant de jeune fille du répertoire himmi _36

wait  Loading...
Property Value Unit

Dublin Core Metadata

ElementRefinement
Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/845
identifier 
CNRSMH_E_2004_017_001_36
type 
Sound
title 
Chant de jeune fille du répertoire himmi
creator 
Brandily, Monique
contributor 
Lortat-Jacob, Bernard ; Rovsing Olsen, Miriam (contributeurs)
contributor 
None
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
--> Notice du CD audio p. 562-563 : Chant de jeunes filles himmi. Celles-ci ne pouvant jouer d’instruments de musique accompagnent leur chant d’un bruit corporel : sorte de râle de poitrine nommé orokouli, qui se réfère au roucoulement du pigeon. --> Cf. article p. 304-308 : "...Autour des tambours frappés par de jeunes hommes adultes, les jeunes filles chantent et dansent au milieu d’une foule joyeuse mais très attentive à ce qu’elles expriment dans ces chants. Elles disposent de deux types principaux de répertoires. Dans les deux cas, il s’agit de chants alternés dont le verset, partiellement improvisé, est énoncé par la soliste, et le répons par le chœur. L’un de ces répertoires comprend un certain nombre de pièces regroupées sous le nom terdegn’a... Le second répertoire féminin très pratiqué est nommé himmi (enregistrement présenté dans cette étude). Ce terme désigne l’ensemble de la performance (chant, danse et accompagnement rythmique), laquelle implique deux groupes. Le premier est constitué par les chanteuses: une soliste et un chœur qui frappent dans leurs mains; le second comprend les danseuses, généralement de très jeunes filles, qui sautent en balançant violemment la tête de droite et de gauche. Elles ne chantent pas mais leur rôle sonore n’en est pas moins très important et il est double. D’une part, elles scandent le rythme en frappant le sol de leurs pieds lorsqu’elles sautent. D’autre part, et c’est là l’élément le plus intéressant pour notre propos, elles profèrent un son vocalisé; il s’agit d’un râle de poitrine que les Teda désignent par l’onoma-topée orokouli et qu’ils rapprochent du roucoulement des pigeons. À l’écoute, cependant, un étranger pourrait se méprendre sur le caractère vocal de ce son et l’attribuer à quelque instrument (râcleur, tambour à friction) dont il a la référence en mémoire. Est-il besoin de préciser que de tels instruments sont parfaitement inconnus au Tibesti aussi bien que dans les régions avoisinantes... L’interprétation du répertoire himmi est strictement féminine et les paroles évoquent les qualités des jeunes filles. Ce qui est remarquable c’est que, devant le désir de donner à leurs chants un support rythmique plus marqué que les frappements de mains habituels, les jeunes filles recourent à un moyen ingénieux et efficace pour y parvenir sans enfreindre la règle du non-usage d’instruments de musique par les femmes..."
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1946-01-01T00:00:00Z
dateissued
2004-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Tibesti
coveragespatial
Borkou-Ennedi-Tibesti
coveragespatial
Tchad
coveragespatial
Afrique centrale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
rightslicense
Copie interdite
rightsaccessRights
public
formatextent
00:03:28
formatmedium
CDR
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1113