item Item : Jeu du xylophone amadinda _30

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/28559
identifier 
CNRSMH_E_2004_017_001_30
type 
Sound
title 
Jeu du xylophone amadinda
title 
Ssematimba ne Kikwabanga (partie okukoonera)
creator 
Kubik, Gerhard
contributor 
Lortat-Jacob, Bernard ; Rovsing Olsen, Miriam (contributeurs)
contributor 
None
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
--> Notice CD audio p. 562 : Même pièce, partie okukoonera. --> Cf. article p. 255-257 : "Je frappai la série okunaga, Evaristo Muyinda, l’okwawula, et un collègue, Ismail Obaloker, l’okukoonera. Contrairement à ses deux autres partenaires, le musicien 3, appelé omukoonezi du fait de sa fonction dans le groupe d’exécutants, ne frappe que sur les deux lames les plus aiguës du xylophone, et il joue une phrase rythmiquement très complexe. Mon professeur me donna l’okunaga pour l’enregistrement et, comme d’habitude, chacun s’occupa principalement de son propre rôle dans l’ensemble, sans porter beaucoup d’attention aux autres (cela vaut surtout pour les débutants)... La réalisation de l’okukoonera est la preuve que les "inherent patterns" sont perçus et conceptualisés par le musicien lui-même. C’est lui qui doit imiter l’inherent pattern le plus plus grave produit par les "amatengezzi". Il y a aussi un aspect technique dans cette tâche car le troisième musicien doit apprendre à manœuvrer de façon légère et économique ses baguettes droite et gauche. Ainsi pour chaque composition d’amadinda, le troisième musicien apprend d’abord comment alterner les frappes droites et gauches comme il faut. Alors que chacun des deux autres musiciens joue sa partie à deux mains simultanément en octaves parallèles, le troisième fait alterner ses deux mains. Il doit mémoriser la structure de la phrase et veiller à ce que toutes ses frappes soient synchronisées avec l’inherent pattern des amatengezzi, lequel est très audible et correspond aux notes les plus graves de l’instrument. Evaristo Muyinda attira souvent mon attention sur le fait que le troisième musicien doit bien écouter la suite de sons qui proviennent de ces deux lames en les imitant deux octaves plus haut sur les amakoonezi. Sa fonction est considérée comme la plus difficile...L’okukoonera comprend une séquence de frappes très irrégulières. La distribution des points d’impact de cette phrase semble sans structure. Elle semble ne pas être décomposable en segments répétés. Il restera toujours quelques moments syncopés. Pourtant la séquence n’est pas chaotique. En effet, elle est créée par un ensemble plus grand d’événements sonores. Il s’agit de l’image totale, qui peut être jouée en cinq transpositions différentes, qu’on appelle en luganda les emiko (pluriel, emiko, singulier omuko). L’okukoonera que j’ai transcrit est celui du premier omuko (la première transposition) de la composition Ssematimba…, mais il y en a d’autres. Pour le moment il nous suffit de retenir trois principes qui le définissent: 1) il couvre 36 unités de pulsation; 2) il est rigoureusement répété; 3) chaque point d’impact coïncide avec une unité de pulsation. Quand la phrase est jouée seule, pour la démonstration ou l’apprentissage, cette coïncidence n’est pas toujours nette, parce que l’exécutant se souvient de l’okukoonera plutôt comme une phrase parlée. Mais dès lors qu’il joue en ensemble avec ses partenaires, le réseau de références est psychiquement activé. La coordination avec la pulsation élémentaire devient plus rigoureuse, cadrée par l’attention portée aux amatengezzi. Pourtant il peut y avoir des structures cachées dans un okukoonera."
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1960-02-01T00:00:00Z
dateissued
2004-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Ouganda
coveragespatial
Afrique orientale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Ancien royaume de Buganda
rightslicense
Copie interdite
rightsaccessRights
public
formatextent
00:00:13
formatmedium
CDR
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1113