Item : Jeu du xylophone amadinda _29
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- Title
- Jeu du xylophone amadinda
- Original title / translation
- Ssematimba ne Kikwabanga (partie okwawula)
- Collector
- Kubik, Gerhard
- Collection
- Musique et Anthropologie [Disque encarté], revue L'Homme, n°171-172, 2004
- Recording date
- Dec. 1, 1959 - Dec. 31, 1959
- Access type
- full
Geographic and cultural informations
- Location
- Ouganda
- Location details
- Ancien royaume de Buganda
- Population / social group
- Ganda
- Ethnographic context
- --> Notice CD audio p. 561 : Même pièce, partie okwawula.
--> Fig. 2, p. 253 : Les deux parties encrenées de Ssematimba ne Kikwabanga (Ouganda, décembre 1959). Chaque série est redoublée à l’octave et chaque chiffre ou point correspond à une unité de pulsation (Item 28 et 29).
--> Cf article p.252-254 : "La musique est ancienne et on dit que la plupart des compositions historiques étaient originalement conçues pour la harpe ennanga. Ensuite, les séries de sons sur la harpe ont été distribuées entre deux musiciens jouant du xylophone. En effet, le musicien 1 (omunazi) joue la partie de main droite du harpiste cependant que le musicien 2 (omwawuzi) joue la partie de main gauche. Sur le xylophone, les séries de base sont toujours exécutées en octaves parallèles. Les musiciens se placent en face l’un de l’autre, chacun possédant deux baguettes et jouant ses propres lames en octaves: c’est la première règle d’exécution. La deuxième est l’absence d’improvisation; ce sont des compositions fixes. On peut, bien sûr, changer l’accentuation et ainsi créer l’apparence d’une variation, mais il est très rare qu’on change quelques notes. Le musicien qui est en charge d’exécuter la série initiale, une tâche qu’on appelle okunaga en luganda («commencer à frapper, entonner»), joue sa partie en octaves parallèles. À un certain moment, mémorisé à l’avance (nous le marquons avec une flèche dans la transcription qui suit, en Fig. 2), le deuxième musicien doit entrer, encrenant sa propre série, une tâche appelée okwawula, ce qui veut dire: séparer, mettre à part, diviser (également en octaves parallèles). Le terme décrit bien de quoi il s’agit. Cette série à encrener est analogue à la série de base, bien qu’elle soit mélodiquement différente. Les pièces d’amadinda sont cycliques. L’ensemble répété fonctionne sur la base de 36 unités de pulsation (voir Fig. 2). Donc, le premier musicien commence (en octaves parallèles) avec sa série: 4.5.2.3.3.5. etc. et au moment prévu, le deuxième s’insère dans les frappes du premier, avec 5.4.3.2.4. etc. Les frappes des deux ne coïncident jamais. Dans la notation, le point signifie qu’on ne frappe pas; il équivaut aux silences de la notation occidentale."
Archiving data
- Code
- CNRSMH_E_2004_017_001_29
- Item number
- _29
- Remarks
- Se référer à l'article : "Inherent patterns. Musiques de l’ancien royaume de Buganda : étude de psychologie cognitive" par Gerhard Kubik, p. 249-266.
Annexe et bibliographie en fin d'article. Photographies noir et blancs de Moya A. Malamusi. Enregistrements de Gerhard Kubik, à l’exception du premier de la série (N°27), qui a été réalisé par Moya A. Malamusi. - Last modification
- Feb. 14, 2013, 3:13 p.m.
Technical data
- Media type
- Audio
- Item size
- 2.9 MB