item Item : La suite musicale et le magyal de Sanaa _19

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/28551
identifier 
CNRSMH_E_2004_017_001_19
type 
Sound
title 
La suite musicale et le magyal de Sanaa
creator 
Lambert, Jean
contributor 
Lortat-Jacob, Bernard ; Rovsing Olsen, Miriam (contributeurs)
contributor 
None
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
--> Notice du CD audio p. 560 : Chant accompagné au luth, par Mohammed al-Hârithî (amplifié par une sonorisation défaillante). Extrait mettant en évidence un changement rythmique subtilement introduit: noter à →0’ 58 le passage d’un cycle das’a à 7 temps (3 + 2 + 2) à un cycle wastâ à 8 temps (3 + 3+ 2); ce changement est en fait amorcé dès 0’ 47. --> Cf. article p. 152-153 : "... Une suite « de Sanaa » peut être composée soit d’une seule mélodie traitée diversement sur le plan rythmique (c’est le cas des qawma originelles), soit de plusieurs mélodies (c’est le cas quand elles ont été assemblées a posteriori par des musiciens moins inventifs ou plus bricoleurs). Dans les deux cas, le musicien doit passer d’un mouvement à l’autre de la manière la plus élégante possible. Il doit alors aménager une « transition », la nagla, pour rendre ce passage harmonieux. Soigneusement élaborée par chaque musicien, celle-ci illustre son savoir-faire. Elle peut revêtir des formes très diverses, mais elle obéit à une règle fondamentale : ne pas marquer de pause entre les deux cycles et les deux mélodies ; l’auditeur ne doit pas être laissé à lui-même. À l’écoute de l’enregistrement, on constate un changement de rythme et un prolongement du premier temps du cycle rythmique qui affecte la mélodie(6). Introduit délicatement, cet ajout reste discret pendant quelque temps. Le changement n’est pas immédiatement perçu ; l’auditeur a tendance à croire qu’il est encore dans le premier cycle alors qu’en fait, il est déjà dans le second ; il perd la battue du rythme, mais sans comprendre ce qui a changé. Plus que d’être agréable aux oreilles de l’auditeur, la « nagla » a d’abord la fonction d’induire un sentiment d’interpénétration de deux temporalités différentes, et donc de surprendre la perception. Paradoxalement, le musicien peut chercher à transgresser cette règle de la continuité en provoquant une discontinuité rythmique, donc en jouant avec l’attente des auditeurs." --> Cf. note n°6 p. 152 : Les deux parties utilisent le même matériel mélodique ayant le même ambitus et la même tonique (il s’agit, semble-t-il, d’une composition originale d’al-Hârithî).
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1946-01-01T00:00:00Z
dateissued
2004-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Yémen
coveragespatial
Asie occidentale
coveragespatial
Asie
coveragespatial
Sanaa
rightslicense
Copie interdite
rightsaccessRights
public
formatextent
00:02:41
formatmedium
CDR
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1113