item Item : Agachi ngere _18

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/28550
identifier 
CNRSMH_E_2004_017_001_18
type 
Sound
title 
Agachi ngere
creator 
Seeger, Anthony
contributor 
Lortat-Jacob, Bernard ; Rovsing Olsen, Miriam (contributeurs)
contributor 
None
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
--> Notice du CD audio p. 560 : Chant à l’unisson. --> Cf. article, p.142-143 : " un chant à l’unisson, un agachi ngere est un chant cérémoniel à l'unisson. Le chant débute par quelques syllabes répétées en continu qui campent la mélodie. Vient ensuite la description d’une action, à savoir se peindre le visage et chanter durant une course de relais (avec un rondin pour témoin), puis le vers entier qui donne le nom du poisson qui se peint le visage pour la course. Pour la coda, le vers entier est repris bien plus lentement, dans un registre presque aussi grave que les syllabes du début, et la strophe se clôt sur quelques «huuuu» s’étendant sur plusieurs hauteurs. Après une pause qui n’est pas sans évoquer celle que l’on rencontre entre deux mouvements dans la musique classique européenne, le(s) chanteur(s) entonne(nt) la seconde partie du chant en suivant la même mélodie et le même schéma que dans la première moitié pour les paroles – syllabes génériques, action, révélation du nom et action. Les chants se terminent le plus souvent sur une coda. Une hausse par microtons, une scansion plus insistante annoncent parfois le passage d’une partie à une autre, le nombre de répétitions varie, mais on retrouve toujours le même dualisme fondamental dans les chants suyá. Dans notre exemple d’Agachi ngere, le chant s’ouvre sur une «révélation du nom» dans laquelle on a coulé la première moitié (kradi) d’un chant de la saison des pluies. Le texte est répété par deux fois, puis intervient la coda de la première moitié, marquée par deux longs glissandi sur la syllabe «huuuuuu». Après un temps d’arrêt, les chanteurs se lancent dans la deuxième moitié (sindaw) du chant; celle-ci s’ouvre par des syllabes génériques, qui se conjuguent ensuite à la description de l’action avant que les paroles ne soient révélées dans leur entier. L’ensemble du texte est alors chanté trois fois. Survient finalement la coda de la seconde moitié, plus travaillée que la première: le vers complet est repris plus lentement, puis le chant se finit sur trois «huuuu» modulés. Cet exemple rassemble ainsi les principaux éléments entrant dans la composition des chants suyá".
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1972-01-01T00:00:00Z
dateissued
2004-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Brésil
coveragespatial
Amérique du Sud
coveragespatial
Amérique
coveragespatial
Mato Grosso
rightslicense
Copie interdite
rightsaccessRights
public
formatextent
00:01:58
formatmedium
CDR
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1113