item Item : Bainigan, est du Zhejiang U03

Dublin Core Metadata

ElementRefinement
Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/78153
identifier 
CNRSMH_E_1997_020_036_003
type 
Sound
title 
Bainigan, est du Zhejiang
creator 
Picard, François
contributor 
contributor 
Trân, Quang Hai 97
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
L'orchestre du village de Bainigan a été enregistré à Bainigan, district de Shengxian, dans le Zhejiang, province côtière au sud de Shanghai et au Nord du Fujian, à l'occasion d'un voyage d'étude des étudiants du Conservatoire de musique de Shanghai sous la direction du professeur Li Minxiong, lui-même originaire de la région. L'art des tambours et gongs de l'est du Zhejiang (Zhedong luogu) est un des plus riches et des plus méconnus de Chine. De tradition orale, il est resté à l'écart des améliorations voulues par les professionnels des conservatoires ou de orchestres . il a cependant, comme toute tradition vivante, évolué avec le temps, ainsi qu'en témoige la présence dans l'orchestre d'une vièle d'opéra de pékin (jinghu) et, plus curieusement, d'une très originale clarinette de roseau à anche métallique, de fabrication locale, appelée ici "tuyau de la paix" (heping guan) ou encore "tuyau directeur" (touguan) en raison du rôle particulier qu'il a de jouer le dessin mélodique sans ornementation. Cet instrument, selon le témoignage des musiciens, se serait substitué dans les années 1930 au hautbois cylindrique (guanzi), du fait de la difficulté à se procurer de bonnes anches. Comme toute tradition d'abord orale, relayée éventuellement par les manuscrits transmis de maître à disciple, l'art des tambours et gongs et de clochettes, puis deux jeux de quatre gongs accordés ; à sa gauche, les vents et les cordes : la clarinettes, les vièles (trois erhu et un banhu), les luths (pipa, sanxian et petit sanxian), une flute traversière, deux hautbois conique (ici appelé meihua) et enfin la vièle pékinoise (jinghu). Le rôle du percussionniste central, au jeu très riches est fondamental. Sans lui, aucune coordination ne peut se faire, il est vraisemblablement le seul à maîtriser tout l'agencement des parties, faisant ainsi office de véritable chef d'orchestre. La "Grande résidence du mandarin" (Da Yuanmen) comporte cinq sections, organisées selon le schéma percussions-A-B-C-D-E-percussions, avec répétitions de B-C et selon une forme médium-lent-médium-rapide. Un timbre (qupai) des ballades diverses (sanqu) des Yuan portait un nom semblable : la "Grande visite de remerciement" (Da Baimen). "De belles fleurs" (Duhua), appelé aussi "Jalousie des fleurs" (Duhua), est un autre classique du répertoire. "Pluie d'été" (Xia yu) est due à Wei Qiyuan, le plus grand joueur local de percussions du XXe siècle. Deuxième des quatre pièces thématiques sur les saisons, elle comprend cinq sections. "Célébration d'une bonne récolte" (Qing feng shou), en cinq sections, suit la forme classique introduction-développement-transition-conclusion (qi-cheng-zhuan-he).
publisher 
Auvidis, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1987-01-15T00:00:00Z
dateissued
1992-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Chine
coveragespatial
Asie orientale
coveragespatial
Asie
coveragespatial
Bainigan, Zhejiang
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:31:57
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4639