item Item : Shanghai U02

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/78149
identifier 
CNRSMH_E_1997_020_036_002
type 
Sound
title 
Shanghai
creator 
Picard, François
contributor 
Picard, François
contributor 
Trân, Quang Hai 97
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
Ces enregistrements ont été effectués à Shanghai, au temple de Confucius (Wenmiao) lors d'une grande rencontre organisée par l'Association shanghaienne d'étude du Jiangnan sizhu et rassemblant de nombreux groupes locaux. En tant que membre de cette association, j'ai pu être invité à cette rencontre privée et enregistrer ces pièces exceptionnelles. Principalement joué dans les maisons de thé et les clubs de quartier, le genre Jiangnan zizhu (littéralement "soie et bambous du sud du Fleuve"), "Fleuve" désignant ici le fleuve par excellence, le Yangzi jiang) consiste essentiellement en un répertoire de musique de chambre réunissant cordes et vents. Mais la musique des temples taoïstes locaux montre une évidente parenté de répertoire et de style, tout en faisant beaucoup plus appel à une diversité de percussions. Lors de cette grande rencontre, chaque groupe a tenté de se singulariser par un choix particulier de pièces rarement jouées ou par une instrumentation originale. Les deux exemples retenus ici révèlent un aspect moins policé que la musique shanghaienne de concert, une musique dont la tradition se trouve plus proche de celle préservée dans les rituels. "A l'approche de la coiffeuse" (Bang zhuang tai) est interprété par l'Association de musique chinoise du sud du Fleuve (Jiangnan guoyue hui). Le terme de guoyue, littéralement "musique nationale" , ne désigne pas ici la musique unitaired'une Chine unie, mais fut au début du siècle un des premiers qualificatifs de la musique locale, avant qu'il ne cède le pas après la Libération à une appellation mettant plus en évidence son origine géographique. L'ensemble comprend des cordes : vièles à deux cordes erhu, luths pipa, qinqin et sanxian, cithare à corde frappées (yangqin), les vents : flutes traversières (dizi) et droite (xiao), orgue à bouche (sheng), la percussion coordinatrice (guban) composée d'un tambour et d'une claquette joués par le cymbales , avec un rôle plutôt décoratif, ornemental que structurel. "A l'approche de la coiffeuse" porte aussi les noms de "Souffler-frapper" (chuida) ou de "mi-ré-do" (gong-che-shang) ; c'est une pièce d'ouverture, d'origine paraliturgique, très utilisée dans les opéras ; une version écrite en remonte à 1600. "Union de quatre" (Sihe ruyi), interprété par l'Association de musique chinoise du Son Nouveau (Xinsheng Guoyue hui), est la pièce la plus souvent jouée avec ensemble de percussions (luogu) ; elle prend alors le nom de Luogu sihe. Ici les percussions jouent un rôle nettement plus fondamental, en alternance avec les instruments mélodiques. La structure en suite de la pièce, qui en tire son nom de "Union de quatre", apparait alors plus clairement que dans la version sans percussion, sans doute plus tardive. On retrouve cette alternance entre deux groupes opposés et complémentaires dans d'autres genres voisins, tels les Shifan gu et Sunan chuida. Cette forme a également influencé de nombreuses pièces instrumentales en solo, que ce soit pour le luth pipa ou la vièle erhu, en particulier dans les créations du fameux musicien Abing.
publisher 
Auvidis, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1987-04-15T00:00:00Z
dateissued
1992-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Chine
coveragespatial
Asie orientale
coveragespatial
Asie
coveragespatial
Shanghai
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:19:37
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4639