Item : Quanzhou, sud du Fujian U01
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Dublin Core Metadata
- identifier
- http://archives.crem-cnrs.fr/items/17143
- identifier
- CNRSMH_E_1997_020_036_001
- type
- Sound
- title
- Quanzhou, sud du Fujian
- creator
- Picard, François
- contributor
- Picard, François
- contributor
- Trân, Quang Hai 97
- subject
- Ethnomusicology
- subject
- Research
- descriptionabstract
- Ces enregistrements ont été effectués dans les locaux de l'Association des musiciens de Shanghai, qui recevait des membres de la troupe d'opéra du Jardin des poiriers (Liyuan xi) de Quanzhou (Fujian), alors en tournée. Pour nombre des musiciens shanghaiens présents, la plupart spécialistes du genre local Jiangnan sizhu, c'tait la première rencontre avec cette musique venue du sud. Les grandes surprises durent la diversité des percussions et la subtilité du son su hautbois aizi. Je me trouvais là à l'invitation de mon professeur Lin Youren, qui souhaitait que, grâce à la qualité de mon matériel, nous puissions garder pour le Centre de recherche du conservatoire un témoignage valable de cette rencontre. Le programme ce jour-là comportait des ballades et des pièces instrumentales Nayin, des arias d'opéra et enfin des airs pour vents et percussions des genres Shiyin ou Longchui. La tradition considère le Longchui (littéralement "sonneurs aux panières") comme l'héritier des orchestres de cour professionnels. Au XIIe siècle, certains des musiciens de la cour impériale de Nankin auraient trouvé refuge dans le Minnan (sud du Fujian), accompagnant le repli de la cour des Song menacée par l'invasion mongole. Ils auraient formé des orchestres militaires pouvant comprendre plusieurs centaines d'exécutants? Les musiciens se seraient petit à petit "fondus dans le peuple". Quoiqu'il en soit de musique , sa place dans la société est tout simplement celle d'une musique exécutée par des spécialistes (non nécessairement professionnels) au bénéfice de la communauté et à l'occasion des célébrations des fêtes familiales et du calendrier rituel. Le répertoire est une fusion d'airs locaux du Nanqu et d'airs du Nord. Le terme longchui recouvre en fait une grande variété de genre et de formations. il désignait une catégorie de musiciens itinérants, essentiellement sonneurs (chui), qui transportaient leurs instruments dans les panières d'osier (long). La formation pour l' "Ouverture" (Yin Tou) comprend deux grands hautbois à pavillon suona, un tambours en tonneau à deux peaux cloutées frappé avec deux baguettes gu, une paire de cymbales bo, un grande et un petit gongs luo et un petit gong sur cadre, caractéristique de la région , le xiang. Le deuxième air, "Sept modulations" (Qui guan fan), voit l'adjonction du luth à quatre cordes pipa dans sa version locale, plus étroite et jouée horizontalement, du luth à trois cordes sanxian, des vièles erhu et erxian, cette dernière, avec son manche en bambou, typique du Sud. Les grands hautbois sont remplacés par le petit aizi. Le grand gong et les cymbales sont remplacés par le petit aizi. Le grand gong et les cymbales sont remplacés par les claquettes paiban. Comme son nom l'indique, le même air est successivement varié dans sept tonalités différentes. "Le Pavillon de la toilette" (Shuzhuang lou" et le "Voyage du prince" (taizi you), reprennent la formation du premier air. "Voyage du prince" est l'abrégé du titre "Le Prince se rend aux quatre portes" (taizi you simen), un timbre intégré dans l'opéra du Puxian "L'Empereur Minghuang des Tang" (Tang Minghuang). Ce timbre, m'un des plus anciens, a été recueilli dans le répertoire purement instrumental. La dernière pièce fait partie du genre "Dix sons" (Shiyin), plus spécialement lié au répertoire de ballades Nanyin. L'ensemble comprend quatre vièles, les deux luths, le tambour, le petit gong et les claquettes. Deux flutes traversières (pinxiao) remplacent les hautbois. Derrière l' "Incantation à Guanyin" (Guanyin zhou) ou l' "Incantation du double son" (Shuangyin zhou) se cache en fait un avatar de la célèbre "Incantation de Pu'an" (Pu'an zhou), un des airs bouddhiques les plus répandus, dont ont trouve des versions dans tous les genres instrumentaux du Nord au Sud, et qui a pour origine une incantation sur le syllabaire sanskrit siddham.
- publisher
- Auvidis, Paris
- publisher
- CREM-CNRS
- datecreated
- 1987-04-16T00:00:00Z
- dateissued
- 1992-01-01T00:00:00Z
- coveragespatial
- Chine
- coveragespatial
- Asie orientale
- coveragespatial
- Asie
- coveragespatial
- Quanzhou, Fujian
- rightslicense
- Restreint (enregistrement édité)
- rightsaccessRights
- restricted
- formatextent
- 00:18:04
- formatmedium
- CD, Ø 12 cm, Stéréo
- formatMIME type
- relationisPartOf
- http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4639