Item : Istiftâh & Msaddar _01
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Dublin Core Metadata
- identifier
- http://archives.crem-cnrs.fr/items/16558
- identifier
- CNRSMH_E_1994_010_020_001
- type
- Sound
- title
- Istiftâh & Msaddar
- creator
- Radio Tunisienne ; Ulysson, Tunis
- contributor
- contributor
- Trân, Quang Hai 94
- subject
- Ethnomusicology
- subject
- Research
- descriptionabstract
- La Nûba tunisienne Selon Al-Tîfâshî Al-Gafsî (XIIIe s.), la nûba se composait des pièces suivantes : le nashîd (récitatif), l'istihlâl (ouverture), le °amal (chant sur un rythme lourd), le muharrak (chant sur un rythme léger), le muwashshah et le zajal. Si l'on se réfère au cheikh Muhammad Al-Darîf (XIVe s.) les nûbat enchaînaient autrefois treize modes musicaux différents : rahâwi, dhîl, ramal, isbahân, muhayyir, mazmûm, °irâq, hsin, nawâ, rasd al-dhîl, mâya, rasd et asb°ayn. De nos jours, la nûba se présente comme une composition musicale construite comme une composition musicale construite sur un mode principal dont elle prend le nom (ex. nûba al-dhîl) et formée d'une suite de pièces instrumentales et vocales exécutées selon un ordre convenu. C'est au bey de Tunisie Muhammad Al-Rashîd (mort en 1759), grand mélomane, luthiste et violoniste virtuose, que l'on doit d'avoir remanié et fixé le répertoire des nûbat tunisiennes. Il en arrangea les différentes parties et y ajouta des pièces instrumentales d'inspiration turque. On lui attribue également la composition de la majeure partie des pièces instrumentales des nûbat, à savoir les ouvertures : istiftâh et msaddar et les intermèdes musicaux : tûshiya et fârigha. La tradition veut qu'au cours d'une séance musicale les nûbat soient jouées dans un ordre précis. Cet ordre qui a fait l'objet d'un zajal de la nûba nawâ est le suivant : dhîl, °irâq, sîka, hsin, rasd, ramal al-mâya, nawâ, asba°ayn, rasd al-dhîl, ramal, isbahân, mazmûm et mâya. Le mode rahâwi quoique mentionné dans le zajal est tombé en désuétude et n'est plus utilisé que dans la musique liturgique. Les pièces vocales et instrumentales qui constituent la nûba se succèdent ainsi : Première partie. 1. Istiftâh, le "commencement". Composé dans le mode principal de la nûba, il consiste en un thème musical qui met en valeur les caractéristiques principales de ce mode musical, son architecture. Il est de rythme libre. 2. Msaddar. Ouverture instrumentale composée de deux ou trois strophes (appelées khana) intercalées avec un refrain. De rythme lent (6/4), le msaddar se termine par deux strophes de rythme ternaire plus rapide : le tawq (collier) et la silsila (chaîne) en 6/8.
- publisher
- Inédit, Maison des Cultures du Monde, Paris
- publisher
- CREM-CNRS
- datecreated
- 1960-01-01T00:00:00Z
- dateissued
- 1992-01-01T00:00:00Z
- coveragespatial
- Tunisie
- coveragespatial
- Afrique septentrionale
- coveragespatial
- Afrique
- coveragespatial
- Tunis
- rightslicense
- Restreint (enregistrement édité)
- rightsaccessRights
- restricted
- formatextent
- 00:05:12
- formatmedium
- CD, Ø 12 cm, Stéréo
- formatMIME type
- relationisPartOf
- http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4282