item Item : Pièce pour luth à deux cordes : toucher oiseau 001_08

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/30333
identifier 
CNRSMH_E_1992_007_002_001_08
type 
Sound
title 
Pièce pour luth à deux cordes : toucher oiseau
title 
Kusjapiq : läpläp bägit
creator 
Revel-MacDonald, Nicole; Maceda, José
contributor 
Revel-MacDonald, Nicole; Maceda, José
contributor 
Revel-Macdonald, Nicole ; Maceda, José
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
Les diverses parties du luth kusjapiq sont désignées par des termes se référant au corps humain et plus particulièrement au corps masculin. Cette séquence sonore se décline en 9 pièces : a) Siniliran ät Bungäw "la danse du démon Bungäw" : un ogre à l'énorme tignasse affublé de quatre dents semblables à des haches. Les falaises et les précipices sont sa demeure. Il s'irrite quand les hommes abattent les arbres sur son territoire et les frappe avec sa barre de fer. Le mal provoqué par ce démon cannibale peut entraîner la mort de la victime. b) Bujägsäg "l'oiseau mangeur de baies" : l'ancêtre chassait. Il vit un petit oiseau jaune bujägsäg (Zosterops), il le tira à la sarbacane, mais l'oiseau s'envola à la cime d'un arbre et il chanta. Les ancêtres ont transposé ces paroles au kusjapiq. c) Iräng "le chien" : Cette pièce suggère le compagnon du chasseur. Les palawan ont des chiens pour la chasse aux sangliers. Le chien est un animal familier que l'on traite plutôt rudement dans les hautes-Terres et que l'on peut manger. d) Linuwajan "le balancement au faîte des arbres" : un homme mourut. Son frère monta à la cime d'un arbre pour cacher son chagrin. Il se balança et il chanta. Le père transposa ces paroles au kusjapiq. C'est une composition récente. e) Ärindanum "la mouche verte nécrophage" : cette mouche mange les yeux des cochons morts et pond des oeufs sur le lobe oculaire. Jadis un sanglier aperçut un piège et refusa d'avancer. La mouche se balança sur le piège afin de lui prouver que ce n'était qu'une liane. il se prit au piège et la mouche s'écria : "salamat! Turidan ku nä mata mu, kanän ku nä ikav". Un ancêtre , de retour chez lui, transposa ces aprole en musique. f) Linängkjan ät taw ät Käkajuwan "les hommes de la Forêt pilent" : les "hommes de la Forêt" sont des Invisibles S¨qitan. Ils pilent le riz de leur repas. C'est le son alterné des pilons dans le mortier qui est imité par le kusjapiq. Seuls les puissants chamanes de jadis avaient la faculté de percevoir ces bruits des Invisibles. g) Kabäg "la roussette" : un ancêtre s'était placé au pied de l'arbre binuwang (une variété de ficus) afin d'abattre les chauves-souris avec sa gaule. Il entendit leurs multiples bruits et préféra renter chez lui pour les transposer sur son luth. h) sapäd ät Sämuruq "l'oiseau couturier de Sämuruq" : Labät du hameau de Tawläj a entendu chanter l'oiseau sapäd, en aval dans la vallée de l'Amas. Il est le seul à percevoir des chants si variés. Il les transposa donc au luth. C'est une composition récente. i) Tänguk "le loriot" : un ancêtre entendit jadis les multiples chants de cet oiseau qui a une origine humaine. Il les transposa au kusjapiq. De nos jours l'oiseau n'a plus que deux cris qui sont de mauvais augure
publisher 
Le Chant du Monde, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1970-01-01T00:00:00Z
dateissued
1992-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Philippines
coveragespatial
Asie du Sud-Est
coveragespatial
Asie
coveragespatial
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
public
formatextent
00:07:54
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4053