Le chant en contrepoint d'Arménie
Dès les premiers siècles de notre ère, Saint Grégoire inttroduit le christianisme en Arménie. Avec la nouvelle religion se répand une culture basée sur le patrimoine existant mais abordant une forme nouvelle. Ainsi, à partir des polyvocalités se dévleoppant dans les montagnes, Grégoire codifie les grandes pulsions musicales. Instrumentale ou vocale, la musique arménienne obéira à une règle : autour d'un bourdon central ondulatoire, rayonnent en contrepoint toutes les harmonies qui créent des faisceaux sans cesse en mouvement.
Les instruments doublent ou complètent la voix humaine :
- la Zourna : instrument de la famille du hautbois joué avec la respiration circulaire
- le Doudouk : petite flûte de roseau
- le Dohol : tambour à deux peaux peaux, frappé avec les mains soit avec des baguettes
- le Kanon : de la famille des cithares de table
- le Klamani : de la famille des violoncelles. Agapi Kazarian qui, avec son ensemble, habite Erevan, la capitale, donne aux mélodies populaires recueillies dans tout le pays une couleur personnelle grâce à la souplesse de son interprétation.
Poème chanté du troubadour Saya Nova -XVIIIe siècle)
Item : His kou ghimeten tchim gidi _09
