Les ethnies réunis sous ce nom sont loin de constituer un groupe homogène. On peut distinguer deux groupes principaux : les Maria des Monts, au nord de l'Indravati, les Marias des Plaines, au sud. Appelés de ce fait les abujhmaria, ils sont probablement les plus ignorés et les plus isolés des "Adivasi" du Bastar. Les occasions de sortir de leurs hameaux disséminés dans la forêt sont le marché hebdomadaire avec ses tractations, ses combats de coqs et ses liabtions mais surtout les grandes fêtes religieuses dont les danses collectives favorisent les rencontres entre les différents clans et permettent les arrangements nuptiaux. En ce qui concerne, les Maria des Plaines, leur mode de vie et leur comportement se trouvent complétement perturbés par l'exploitation industrielle de leurs terres riches en minerai de fer. Ils refusent, comme péjoratif, le nom de Maria et revendiquent celui qu'ils jugent plus valorisant celui de Muria (avec lesquels ils ont peu en commun). Par contre, ils ignorent tout des différentes appellations que leur ont attribuées les anthropologues anglo-saxons notamment celles de bison horn Maria "maria à cornes de bison" évoquent les coiffures et les figures de leur fameux cycle de danses de mariage.
Deux petits groupes de très jeunes filles interprètent "nano pata" (chant relatif entre un frère et une sœur)auquel la timidité autant que la fraîcheur des voix confèrent un caractère d'intimité et de douceur.
Item : Chant de filles 001_13
