Ce chant est composé de deux parties interprétées par le même chanteur.
Dans la première partie, les paroles s'adressent au dernier survivant d'un groupe exterminé pendant la guerre; il est traité comme un animal apprivoisé appartenant aux gens du groupe qui l'ont accueilli dans la maloca.
Le chant de la seconde partie représente un épisode mythique : en l'absence de son mari Djoumi, chasseur assidu, Kafenino, sa femme,est partiellement mangée par les esprits de la forêt; mais juste avant que Djoumi rentre ,elle se reconstitue, jusqu'au jour où Djoumi revient inopinément et trouve sur le sol un tas d'os sanguinolents à côté de la tête de sa femme. Cette tête lui saute sur l'épaule et il n'arrive plus à s'en défaire. Grâce à une ruse qui exploite le faible de sa femme pour les petits poissons, il peut la convaincre de descendre de son épaule, au bord de la rivière pendant qu'il plonge retirer une nasse. Il profite de ce moment de liberté pour fuir par voie sub-aquatique et il se barricade derrière la porte de sa maison. Sa femme - tête roulante - le poursuit et, se lançant contre la paroi, cherche à l'enfoncer. En vain, elle le prie de la laisser entrer (ce sont les paroles du chant) mais celui-ci se borne à lancer au-dehors des ustensiles de cuisine qui deviennent des parties de son corps lorsqu'elle se transforme en oiseau "maruku" dont la voix est imitée par l'onomatopée "ku-ku-ku", à la fin de chaque couplet.
publisher
CNRS (SERDDAV - Service d'Étude, de Réalisation et de Diffusion de Documents Audiovisuels), PARIS
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CREM-CNRS
datecreated
1969-01-01T00:00:00Z
dateissued
1976-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Colombie
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Amérique du Sud
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Amérique
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Région située entre les cours moyens des rios Putumayo et Caqueta