item Item : Cérémonie magico-religieuse du BWITI : Psalmodies 002_26

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/37341
identifier 
CNRSMH_E_1959_002_004_002_26
type 
Sound
title 
Cérémonie magico-religieuse du BWITI : Psalmodies
creator 
Pepper, Herbert
contributor 
Pepper, Herbert
contributor 
- Collecteur
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
subject 
Cérémonie
subject 
Religion
descriptionabstract
Avec la manifestation masculine du Bwiti, la magie trouve à ses manifestations une orchestration beaucoup plus large. Le Bwiti groupe encore un grand nombre d'adeptes d'origine ethniques diverses. D'après ceux-ci, sa doctrine serait la plus ancienne au monde et aurait été pratiquée par l'Egypte antique qui l'aurait elle-même héritée des Atlantes. Le Bwiti prétend mettre à la portée de ses fidèles les mystères de l'univers,partant de la connaissance de soi-même comme élément microscopique. Le futur initié doit, afin d'être pris en charge par les maîtres du Bwiti et se mettre en état de réceptivité, apprendre à mastiquer la dangereuse écorce de l'Iboga (arbre de la famille des apocynacées) qui, si à petite dose est stimulant, provoque, à forte dose des hallucinations et la mort. Avec le concours de cette drogue, il doit, sur le chemin qui le conduira à la félicité, entrer en rapport avec de purs esprits comme la déesse Ditsouna qui préside habituellement les cérémonies rituelles. Cette séquence restitue une des phases d'une de ces cérémonies, mi-religieuse, mi-magique, où l'on reconnaîtra le même processus de mise en transe par l'utilisation de certaines forces communicatives. Dans un décor forestier, un autel éclairé par un feu de bois est dressé avec des palmes. Seule y figure une harpe sacrée Ngombi, conçue pour tenir debout sur le sol, comme une statuette. Ici, les psalmodies dites par le prêtre et le choeur parlé des fidèles s'enchaînent. A la fin, il y a une séquence finale intraduisible, en forme de litanies. Cette séquence comporte deux phases : a) Dieu viendra nous voir; b) "Ce corps est le nôtre" : à sa mort, un Bwitiste n'est pas enterré. Son corps, emmené par des adeptes dans un lieu secret de la forêt, doit pourrir à l'air libre. A cette évocation se manifestent des cris de possession.
publisher 
Ducretet-Thomson, Paris, France
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1941-01-01T00:00:00Z
dateissued
1958-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Gabon
coveragespatial
Afrique centrale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Dans la forêt aux environs de Libreville
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
public
formatextent
00:01:53
formatmedium
Disque 33 t (3M) ; Ø 30 cm
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/2157