Un mal indéfinissable provoquant des convulsions, des vomissements et un amaigrissement fatal, frappe les femmes de la région. Seules les Ngoyabouri (magiciens-guérisseurs) connaissent le moyen de le vaincre. Ils organisent des associations déjà atteintes ou susceptibles de l'être. Un rite est né dont la mission sera toujours thérapeutique, mais utilisera à cette fin des forces aussi bien occultes que matérielles. Le traitement comportera entre autre une claustration de six à douze mois dans une case-clinique (Itoumba) à l'occasion de laquelle la patiente (ilé) devra trouver avec l'aide d'initiatrices (Omenga) une autre personnalité que celle qui fut jusqu'alors la sienne.
Ici, la facilité avec laquelle l'expression sonore négro-africaine s'adapte aux nécessité et besoins de la vie, ira jusqu'à l'utilisation en thérapeutique , de l'onde vocale pure, ici remède "Ikéké".