item Item : Chant Baul 001_07

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/43954
identifier 
CNRSMH_E_1956_011_001_001_07
type 
Sound
title 
Chant Baul
creator 
Bhattacharya, Deben
contributor 
Bhattacharya, Deben
contributor 
A Voir (V/10)
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
Les Baul sont les ménestrels du Bengale. Plus que chanteurs et danseurs errants, ce sont des sages et des mystiques. Le mot Baul est sans doute dérivé du sanscrit « batul », qui signifie bouffon. Mais la sagesse du Baul est plus profonde que celle du bouffon classique ; elle est devenue une philosophie, une métaphysique. Les chants des Baul sont donc de nature introspective, le plus souvent comme une interrogation sur le sens de la vie, ou une louange à la gloire de Dieu. Leur voix est parfois rude, d'une violence qui n'est pas sans rappeler celle qui s'exprime à travers le flamenco gitan. Dans la tradition de musique populaire au Bengale, l'art des Baul est très aimé, autant pour l'enseignement qui s'en dégage, que pour la valeur musicale proprement dite. Cet enregistrement a été fait à Suri, dans la région de Birbhum, dans le Bengale occidental où se trouvent le plus de Baul authentiques. Le chanteur est Purna, un jeune Baul de 20 ans. Il s'accompagne de l'instrument favori des Baul, le gubgubi (voir plus haut). On entend également les clochettes qu'il porte aux chevilles et qui tintent pendant qu'il danse et chante. Il est aussi accompagné par un jeune ami qui joue du dotara et qui parfois mêle sa voix à celle de Purna. Les paroles de ce chant bengali sont les suivantes: « O mon coeur aveugle, Te voilà enfermé dans un souterrain Dans les ténèbres inconscientes. O mon coeur insensé, Tu dors ignorant, Et tu as perdu le trésor de la dévotion. A quoi bon te barricader derrière de vains préceptes ? A quoi bon errer de lieu en lieu ? Tu n'as jamais réfléchi, Tu n'as jamais tondu ton coeur jusqu'à la pureté, Seulement ta tête pour ressembler à un sage. O mon coeur éperdu, Tes faiblesses et tes désirs, comme des tigres, sont prêts à bondir, Par quelle porte (1) t'échapperas-tu? Purifie-toi jusqu'au fond de toi-même Et le maître viendra. Radhanath (2) a dit : Comment traverseras-tu le fleuve de la vie Sans Dieu ton capitaine ? Quitte ton maître, mon coeur insensé, Et ne t'en remets qu'à Dieu. » (1) Porte : sens de la perception (2) Radhanath : l'auteur de la chanson " Jacqueline Robinson, cf. verso de la pochette du disque
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1954-01-01T00:00:00Z
dateissued
1956-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Inde
coveragespatial
Asie méridionale
coveragespatial
Asie
coveragespatial
Suri, région de Birbhum
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
public
formatextent
00:07:58
formatmedium
Disque 33 t (3M) ; Ø 30 cm
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/2085