item Item : Rituel de nouvel an 003_Face B

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ElementRefinement
Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/40321
identifier 
CNRSMH_E_1950_007_001_003_02
type 
Sound
title 
Rituel de nouvel an
title 
Capra : la chèvre
creator 
Brailoïu, Constantin (collecteur) ; Alexandru, Tiberiu (opérateur d'enregistrement)
contributor 
Brailoïu, Constantin
contributor 
- Collecteur
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
subject 
Louange
subject 
Nouvel an
subject 
Rituel
descriptionabstract
Pareille à la "Schnabelgeiss" de la Suisse alémanique, cette Chèvre roumaine est emblème magique de fécondité. Au son de quelque instrument, tel ce petit flageolet des pâtres, elle clopine par les rues, la veille du Nouvel An, escortée par une troupe de garçons, chargée de grelots et, le plus souvent richement attifée des foulards, rubans, colliers et autres colifichets de toutes les filles du village. Tapi sous la peau de bouc ou la carpette qui recouvre une armature de bois, un spécialiste fait claquer, en tirant une ficelle, les mâchoires articulées de l'animal bénéfique. Les détails du rite varient à l'infini. Dans le cas présent (peut-être par la suite d'une fusion de plusieurs coutumes), il comprend trois parties distinctes. Pour commencer, lente promenade, cadencée par une danse lente, ponctuée, à la transylvaine, de "cris" (vers normaux, scandés énergiquement). Ensuite, "aux fenêtres) de qui veut bien leur permettre de s'y produire, les jeunes gens chantent une calende (colinda). Et pour finir, le maître de céans invite les visiteurs à pénétrer dans sa maison où la chèvre se livrera à quelques gambades. Les calendes roumaines d'hiver constituent un vaste fonds poétique et musical, dont l'étude, même après les "Melodien der rumänischen Weihnachtslieder" de Bartok, n'est guère qu'ébauchée. Elle se divisent, grosso modo, en deux grandes classes : les religieuses et les profanes. Celles-là ont pour sujets des légendes populaires relatives à Dieu et aux Saints ; celles-ci apportent, par allusion, voeux et louanges à ceux que l'on visite, en prêtant leurs noms aux héros de quelque aventure agréable ou flatteuse. La spécialisation de ces paraboles est poussée à l'extrême, soit selon l'état-civil (enfant, vieillard, maisonnée), soit selon la profession (berger, cavalier, pêcheur, etc.), soit selon les deux critères ensemble (mère d'un soldat, père de trois chasseurs, etc.). Nos chevriers adressent leurs compliments à un couple âgé. La colinda qu'ils lui dédient présente une abréviation régionale du thème qu'on pourrait intituler "l'hôte au paradis" : sur la table où est assis le vieil homme vertueux, la brise du jardin éternel fait choir des pommes d'argent. On remarquera que les trois compartiments de notre sortilège obéissent à trois systèmes rythmiques autonomes. Dans la procession initiale, règle l'aksak (indûment baptisé "bulgare"), où les longues valent 1 1/2 (et non 2) brève et les brèves 2/3 (et non 1/2) de longue, ainsi que nous l'enseigne ici, la mesure composée : [voir image à scanner] Suit un fragment en giusto syllabique (colinda), puis un 2/4 vulgaire." Source : livret accompagnant les disques édités par le Musée de l'Homme en 1949, rédigé par C. Brailoïu.
publisher 
Département d'ethnologie musicale, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1940-01-01T00:00:00Z
dateissued
1950-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Transylvanie
coveragespatial
Roumanie
coveragespatial
Europe orientale
coveragespatial
Europe
coveragespatial
Département de Mures
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
public
formatextent
00:03:09
formatmedium
Disque 78 t, Ø 25 cm
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/2005