item Item : Funérailles d'une femme tsigane _018

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/37288
identifier 
CNRSMH_I_2010_005_018
type 
Sound
title 
Funérailles d'une femme tsigane
creator 
Bonini Baraldi, Filippo
contributor 
Bonini Baraldi, Filippo
contributor 
- Collecteur
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
La musique instrumentale - Une séquence lent-rapide La musique lors des réunions communautaires autour du mort, la musique se compose toujours d'une séquence progressive, du non mesuré des airs de jale ("de chagrin") au tempo vif des airs de joc ("de danse"). La progression lent-rapide est fréquente dans la musique de Transylvanie et même de Hongrie. Mais dans la région du Târnava Mică, seuls les Tsiganes jouent de cette manière lors des funérailles. C'est leur façon de célébrer la mort : "On joue de jale, mais on joue aussi de joc, et nous, les Tsiganes, sommes les seuls qui faisons ça". En effet, non seulement les Gaje de la région ont abandonné la tradition de faire appel à des musiciens pour leurs veillées, mais de surcroît, ils semblent mal supporter le fait que les Tsiganes jouent des musiques "de mariage" pendant un enterrement. En style ţigăneşte, le répertoire des veillées est toujours organisé selon un même ordre : des doină en rythme non-mesuré, suivies par des airs meseliecri, en rythme aksak lent, puis des airs de danse de plus en plus rapides (csárdás, hărţag, ou de cingherit. Selon un large consensus, ces genres ont des connotations expressives et émotionnelles différentes, et même opposées. Les mélodies d'ouverture (doină, meseliecri) ont une tonalité affective explicite et pour cette raison, elles sont appelées de jale ("de chagrin"). Bien qu'elles aient parfois des textes associés, ceux-ci ne sont jamais chantés lors des funérailles. Les airs en rythme vif, de joc (de danse), sont parfois désignés par l'expression générique "de vie, de distraction, ou de fête" (de viaţă, de districţie, de petrecere), mais personne ne danse quand il s'agit de veiller un mort. De jale ou de joc, il ne s'agit en aucun cas d'airs spécifiques aux funérailles : les mêmes mélodies sont jouées aussi bien lors des noces, baptêmes ou fêtes spontanées. Mais si dans les mariages, ces deux "pôles" délimitent des moments différents - airs "de table" pendant le repas nuptial, airs de danse quand c'est le moment de danser -, dans les funérailles, ils sont toujours enchaînés en une seule séquence.
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- Non édité (montage)
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
2004-06-21T00:00:00Z
coveragespatial
Roumanie
coveragespatial
Europe orientale
coveragespatial
Europe
coveragespatial
Agreştiu
rightslicense
Restreint
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:13:42
formatmedium
Vidéo : DVD
formatMIME type
video/quicktime
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/5414