Énoncé par Feleknaz Esmer, originaire de Muş et exilée à Diyarbakır.
Cette lamentation est reprise à Ayşe Şan, chanteuse kurde très connue. Feleknaz l’interprète assez librement. Cette lamentation s’adresse à sa mère qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, la thématique de l’exil y est récurrente. Elle appelle sa mère malade à aller avec elle dans les montagnes du Kurdistan pour y boire l’eau claire des sources, puis termine par « Je suis gravement blessée, notre pays est détruit, pillé, personne ne nous entend ».