En contexte, par les élèves de l'école coranique de Môdibbo Kanou, à Sôkouwa. Cette poésie d'inspiration islamique peut être entendue de la bouche de vieilles dévotes ou de chanteurs, souvent aveugles, postés à la sortie de la mosquée, après la grande prière du vendredi, durant les nuits du mois de Ramadan, ou encore, dans les écoles coraniques, chantée par les élèves (talibés) qui perpétuent ainsi le souvenir du réperoire de tel ou tel cheikh et poète célèbre, tel Mouhammadou Sou'adou, auteur d'un corpus de 11 poèmes mystiques (seuls les cinq derniers sont présentés ici).