L'interprète de ce chant fait partie de la tribu Jarut (le barde Pajai est mort en 1960). «Pendant près de trois siècles les Jarut étaient un peuple tributaire des Mandchous, puis, lors de la proclamation de la République de chine ils devinrent des administrés de la province de Jehol. Leur société semi-nomade vivait la dernière période de son déclin. L'Empire du Milieu déchirait par la guerre civile et souffrant de la famine chassa les légions de paysans chinois vers le Nord, et, ces colons parvinrent jusqu'aux terres Jarut. Sous le règne de l'empereur fantoche, les Jarut et les autres Mongols orientaux passèrent douze années dans la Mandchoukouo. A présent les bannières Jarut font partie de la Région Autonome de la Mongolie Intérieure et, avec les Khortchin, les Naiman et les Mongols de Küriye, ils constituent l'actuelle confédération Jirim»
Extrait de la traduction du texte :
«Il y a beaucoup d'hommes qui se sont assemblés,
cette fois les uns et les autres se sont rencontrés.
Tous ces (hommes) sont réunis :
à (cette) occasion il y a des plaisanteries, des jeux et de la joie.
Il y en a beaucoup
qui se sont vus au commencement du Nouvel An.
Tous les (hommes) sont ensemble,
et les plaisanteries, les fêtes commencent...».
Les motifs de la fête : chants, courses à cheval, compétitions, entretiens, luttes. (Cf. Kara, György. Chant d'un barde mongol. Budapest, Akadémiai Kiado, 1970, p.151-152)
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1959-01-01T00:00:00Z
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