Item : Danse de masque Kebekebe 1 _Disque 435_Face A
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Dublin Core Metadata
- identifier
- http://archives.crem-cnrs.fr/items/48012
- identifier
- CNRSMH_I_1946_001_435_01
- type
- Sound
- title
- Danse de masque Kebekebe 1
- title
- Kebekebe
- creator
- Rouget, Gilbert ; Didier, André
- contributor
- Rouget, Gilbert
- contributor
- - Collecteur
- subject
- Ethnomusicology
- subject
- Research
- subject
- Danse
- subject
- Fête
- subject
- Hors contexte
- subject
- Mort
- descriptionabstract
- Danse pour la mort d'un grand chef et pour les fêtes (d'après les notes G.Rouget du disque MH 48-14) : LE MASQUE : Le masque en bois kébékébé, qui a donné son nom à la danse, est une tête de femme, seul celui du chef principal des kuyu représente un homme. Il peut y avoir plusieurs masques par village, qui se distinguent par des particularités de formes (coiffures par exemple) et de couleurs. Chaque masque porte un nom, appartient au danseur et représente une famille. LA DANSE : Le kébékébé danse seul. Un homme entièrement dissimulé dans un immense sac en raphia tissu tient le kébékébé au-dessus de sa tête. Seul le masque émerge du sac. Le manche, tenu par la main du danseur, reste à l'intérieur. Le bas des jambes et des pieds du danseur sont enveloppés de chiffons soigneusement raccordés au sac. Rien d'humain ne doit apparaître. Les femmes sont censées ne pas savoir que le danseur est un homme. A son appel, le kébékébé vient sur la place du village, marche et s'approche des tambours, reste un temps près d'eux puis commence à frémir. Toujours debout, il s'avance alors au centre de l'espace libre et se met à tourner sur lui-même, il tourne de plus en plus vite en même temps qu'il se déplace et décrit des cercles. Plus il tourne, et plus il se courbe, et lorsqu'il atteint sa pleine vitesse le sac gonflé d'air ressemble à une énorme carapace de tortue animée d'un mouvement giratoire, courant au ras du sol. Un homme accompagne le kébékébé aveugle et lui indique où aller. L'assistance effrayée recule lorsque le kébékébé tournoyant s'approche et risque de frôler quelqu'un. Enfin, le kébékébé s'affale par terre, reste un moment inanimé puis se relève et disparaît. LE DANSEUR : Le danseur absorbe avant la danse certaines boissons et aliments rituels qui sont des excitants et doivent le mettre en état de « bien danser ». Il observe en outre, depuis la veille, certains interdits : il ne doit pas manger d'oseille indigène et ne doit pas approcher sa femme. LES INSTRUMENTS : La batterie complète du kébékébé est composée de 7 tambours à une peau : deux tambours couchés à caisse cylindrique et emplâtre végétal, deux tambours sur caisse renflée joués debout entre les jambes, tous joués à mains nues ; et trois petits tambours, chacun tenu de la main gauche par une anse et battu avec une baguette souple. Les instruments sont accompagnés d'un chanteur soliste, d'un choeur d'homme et de battements de mains.
- publisher
- None
- publisher
- CREM-CNRS
- datecreated
- 1946-10-08T00:00:00Z
- coveragespatial
- Congo -- COG
- coveragespatial
- Afrique centrale
- coveragespatial
- Afrique
- coveragespatial
- Sud de Ouesso, Pikounda
- rightslicense
- Restreint
- rightsaccessRights
- public
- formatextent
- 00:04:03
- formatmedium
- Disque Pyral ; Ø 30 cm, /33 ?
- formatMIME type
- audio/x-wav
- relationisPartOf
- http://archives.crem-cnrs.fr/collections/5498