item Item : Limanza en canon à la harpe _33

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/843
identifier 
CNRSMH_E_2004_017_001_33
type 
Sound
title 
Limanza en canon à la harpe
creator 
Dampierre, Eric de
contributor 
Lortat-Jacob, Bernard ; Rovsing Olsen, Miriam (contributeurs)
contributor 
None
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
--> Notice du CD audio p. 562 : Limanza en canon (harpe nzakara). Les formules de harpe de cette catégorie musicale limanza propre au clan dominant de l’ancien royaume nzakara en RCA ont un rythme régulier ternaire et se jouent en pinçant les cordes simultanément avec les deux mains. Dans cette pièce, Maliba accompagne à la harpe un chant de déploration dont le ton mélancolique est très caractéristique de l’art des poètes-harpistes nzakara. La formule de harpe, jouée en ostinato avec peu de variations et d’apparence très simple, a une structure remarquable de canon à deux voix (voir transcription figure 4 dans l’article, p. 277). L’auditeur attentif peut percevoir ce canon lorsqu’une série de notes répétées sur une corde aiguë de la harpe est suivie en imitation «contrapunctique» par une série de notes répétées sur une corde grave. --> Cf. Fig. 4 p. 277 : Une formule de harpe limanza en canon. --> Cf. note (8) de la Fig. 4 p. 277 : Les cinq lignes ne sont pas celles d’une portée, et les points ne sont pas des notes, mais la transcription d’un geste (pincer une corde). Il n’y a pas de notion de hauteur absolue dans cette transcription. On peut entendre le résultat sonore dans cet enregistrement. Les hauteurs sont approximativement, de l’aigu au grave, lab fa mib réb si. --> Cf. Fig. 7 p. 281 : Cinq couples de cordes pincées simultanément --> Cf. Fig. 8 p. 281 : La formule limanza obtenue par translation de 0 2 3 0 1 0. --> Cf. article p. 276-281 : "Dans certaines formules traditionnelles de harpe jouées par les musiciens Nzakara, on remarque une propriété formelle inattendue. La figure 4 est la transcription d’une de ces formules, non dans la notation solfégique habituelle, mais dans une représentation graphique indiquant les gestes du harpiste. Les cinq lignes correspondent aux cinq cordes de la harpe, et les points indiquent les couples de cordes pincées simultanément par le musicien, à une cadence régulière (les tirets au bas de la figure marquent la pulsation à division ternaire). La succession des couples produit deux lignes mélodiques dans l’aigu et dans le grave. Regardons les profils de ces deux lignes, en comparant celle du haut à partir du début, et celle du bas décalée de six couples en avant: il apparaît qu’elles sont identiques à quelques exceptions près. Malgré quelques anomalies, la formule de harpe possède une structure analogue à ce que l’on appelle dans la musique occidentale savante un canon... La structure de canon nzakara n’est pas propre à cette formule, mais apparaît dans un groupe de six formules des catégories musicales appelées ngbakia et limanza... Reste dans ce cas l’argument probabiliste: il existe une trentaine de formules connues de ngba kia et de limanza, parmi lesquelles six sont de type canon..."
publisher 
Département d'ethnomusicologie, CNRS, Musée de l'Homme, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1969-01-01T00:00:00Z
dateissued
2004-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Centrafrique
coveragespatial
Afrique centrale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Ancien royaume nzakara
rightslicense
Copie interdite
rightsaccessRights
public
formatextent
00:03:05
formatmedium
CDR
formatMIME type
audio/x-wav
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/1113