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- Title
- Jeu de harpe
- Original title / translation
- Ganga alula
- Collector
- Malamusi, Moya A.
- Collection
- Musique et Anthropologie [Disque encarté], revue L'Homme, n°171-172, 2004
- Recording date
- Feb. 6, 2002 - Feb. 6, 2002
- Access type
- full
Geographic and cultural informations
- Location
- Ouganda
- Location details
- Kampala -- Ancien royaume de Buganda
- Population / social group
- Ganda
- Ethnographic context
- --> Notice du CD audio p. 561 : Harpe ennanga, jouée par Albert Bisaso âgé de 25 ans. Titre du chant: Ganga alula. Enregistré à Kampala en 2002.
--> Cf. article p. 250-252 : "La musique au Buganda, jouée à la harpe ou au xylophone, est très rapide. La pulsation élémentaire renvoyant aux plus petites unités référentielles de temps conceptualisées par les musiciens et les danseurs s’élève à 600 pulsations à la minute [600 bpm]... On peut observer que la vitesse des mouvements pelviens des femmes et des jeunes filles, le buste restant presque statique, correspond toujours à cette pulsation élémentaire. Des enfants qui sont exposés quotidiennement à une telle culture musicale sont sous l’emprise de ce stimulus. Dans le processus d’endoculturation individuelle, ce comportement perceptif est graduellement intériorisé pour être ensuite projeté sur n’importe quel événement sonore. Dans une musique fondée sur un tel schéma de référence, il est possible de développer des chaînes d’accents irréguliers, sans que les auditeurs se «perdent». Cette pulsation élémentaire, qui peut être silencieuse et plus ou moins consciente, n’a pas de structure interne: ni commencement, ni fin, ni accentuation. De ce fait, elle peut connaître diverses accentuations, mais ces dernières doivent toujours coïncider avec les unités de pulsation élémentaire constitutives de ce réseau interne... La musique est ancienne et on dit que la plupart des compositions historiques étaient originalement conçues pour la harpe ennanga (harpe ancienne). Ensuite, les séries de sons sur la harpe ont été distribuées entre deux musiciens jouant du xylophone. En effet, le musicien 1 (omunazi) joue la partie de main droite du harpiste cependant que le musicien 2 (omwawuzi) joue la partie de main gauche."
--> Cf. Photographie p. 256.
Archiving data
- Code
- CNRSMH_E_2004_017_001_27
- Item number
- _27
- Remarks
- Se référer à l'article : "Inherent patterns. Musiques de l’ancien royaume de Buganda : étude de psychologie cognitive" par Gerhard Kubik, p. 249-266.
Annexe et bibliographie en fin d'article. Photographies noir et blancs de Moya A. Malamusi. Enregistrements de Gerhard Kubik, à l’exception du premier de la série (N°27), qui a été réalisé par Moya A. Malamusi. - Last modification
- Feb. 14, 2013, 3:09 p.m.
Technical data
- Media type
- Audio
- Item size
- 40.7 MB