Item : Répertoire Mosango 001_06
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Dublin Core Metadata
- identifier
- http://archives.crem-cnrs.fr/items/29959
- identifier
- CNRSMH_E_2001_017_001_001_06
- type
- Sound
- title
- Répertoire Mosango
- creator
- Dehoux, Vincent
- contributor
- Dehoux, Vincent
- contributor
- Dehoux, Vincent ; Thomas, Jacqueline
- subject
- Ethnomusicology
- subject
- Research
- descriptionabstract
- Organisation religieuse L’ancien culte des ancêtres, d’abord collectif, puis lignager, est désormais restreint au seul cercle familial, au sein duquel il a d’ailleurs toujours existé. Chaque chef de famille dispose auprès de sa case un petit édifice, parfois réduit à une simple fourche de bois, où sont déposées les offrandes nécessaires à se concilier la bonne volonté, voire les faveurs, ou au moins, à obtenir la neutralité des âmes des défunts. Il officie au bénéfice de l’ensemble de son groupe, au cours de petits rituels où il est également le seul à intervenir. De grands rituels collectifs de levée de deuil et de renouveau marquent le rythme annuel, au début de chaque saison sèche. L’initiation des jeunes gens et des jeunes filles au statut d’adultes intégrés dans le groupe social se termine également par un grand rituel collectif qui intervient à la même période (répertoire Mosango). Historiquement, les initiations, leurs périodes de retraite et leurs cérémonies publiques avaient déjà lieu avant l’adoption par les Gbanzili-Bokala des pratiques de circoncision et d’excision rituelles suivies par leurs voisins. L’interdiction des mutilations, édictée par les colonisateurs et poursuivie par les gouvernements nationaux, a ensuite presque rétabli la première situation, à l’exception de la circoncision qui a parfois encore cours de nos jours. Toutefois, les très grandes cérémonies sont de moins en moins, même celles du deuil. Les plus résistantes ont été les rituels propitiatoires collectifs pratiqués sous l’autorité des devins-guérisseurs, avant toutes les grandes expéditions de pêche, ainsi que les rituels de divination et de réparation qui interviennent lorsque l’ordre social est par trop perturbé (dissensions internes, sorcellerie, etc.). Les puissances surnaturelles risquent alors de s’en trouver indisposées et d’infliger aux hommes diverses calamités (saisons de pêche désastreuses, épidémies, accidents et décès plus nombreux que la norme...) qu’il convient de conjurer. Un culte des jumeaux, traditionnel, s’est lui aussi maintenu, de même que celui qui s’adresse aux génies du fleuve. Les rituels qui se rapportent aux puissances surnaturelles locales sont très exigeantes quant aux regards et aux offrandes qui leur sont dus. Tout manqueront à la règle étant sévèrement sanctionné, chacun veille à ne pas le contrarier.
- publisher
- Le Chant du Monde, Paris
- publisher
- CREM-CNRS
- datecreated
- 1981-01-01T00:00:00Z
- dateissued
- 2001-01-01T00:00:00Z
- coveragespatial
- Centrafrique
- coveragespatial
- Afrique centrale
- coveragespatial
- Afrique
- coveragespatial
- rightslicense
- Restreint (enregistrement édité)
- rightsaccessRights
- public
- formatextent
- 00:15:17
- formatmedium
- CD, Ø 12 cm, Stéréo
- formatMIME type
- audio/x-wav
- relationisPartOf
- http://archives.crem-cnrs.fr/collections/5008