Item : Ensemble de clarinettes tule CD2_20
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Dublin Core Metadata
- identifier
- http://archives.crem-cnrs.fr/items/17246
- identifier
- CNRSMH_E_1998_017_001_002_20
- type
- Sound
- title
- Ensemble de clarinettes tule
- creator
- Beaudet, Jean-Michel
- contributor
- Zemp, Hugo et al.
- contributor
- Zemp, Hugo
- subject
- Ethnomusicology
- subject
- Research
- descriptionabstract
- CD.II - Amérique / Guyane "Comme d'autres populations amazoniennes, les Wayapi, de langue et de culture tupi, animent parfois les réunions villageoises de danses accompagnées par les grandes clarinettes tule. En général, les musiciens commencent par jouer assis, puis, après quelques pièces, ils se lèvent pour danser ; alors, ils sont en même temps musiciens et danseurs. La pièce présentée ici est intitulée Tuka, « Le toucan », et fait partie de la suite moyutule. Elle est jouée par un ensemble de sept clarinettes de différentes tailles qui assurent les quatre parties alternantes. Chaque instrument ne produisant qu'un seul son, les thèmes musicaux sont réalisés par la succession et la superposition des parties. Danse : Le mouvement de base de toute danse wayapi est simple : une marche balancée, pied à plat, avec accentuation marquée du pied droit - amomolay, « je danse, je marque le rythme ». Une ethnographie des danses d'Amazonie reste à faire, mais il semble bien que ce pas, ce mouvement de base y soit très répandu. Pour les Wayapi, toute danse est associée à une musique collective ; danser seul est inconcevable. La disposition des danseurs-musiciens est, elle aussi, commune à de nombreux peuples amazoniens : une danse en chaîne, et les mouvements des danseurs sont synchrones. Chacun, tandis qu'il tient son instrument de la main gauche, a la main droite posée sur l'épaule gauche du danseur qui le précède. Les femmes, si elles le souhaitent, peuvent participer à la danse en prenant le bras du cavalier de leur choix. Pour toutes les danses wayapi, la chaîne des danseurs est le plus souvent de forme circulaire et se déplace dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Ces parcours sont les plus communs ; ils s'appliquent à de nombreuses pièces de tule, mais certaines d'entre elles sont dansées selon des motifs figuratifs ou même selon des petites scènes correspondant au sujet de la pièce : lorsque les musiciens imitent un comportement de singe ou d'oiseau, ou encore lorsque, munis chacun d'une calebasse de bière, ils offrent des boissons à l'assistance. Pour cette pièce, les danseurs peuvent s'accroupir et sautiller comme le toucan sur la branche. Musique et danse sont ici fondées sur des logiques répétitives. Mais si la relation entre le pas de danse et la pulsation rythmique est très étroite, il y a une grande indépendance entre la structure musicale et la structure chorégraphique, les séquences de la danse ne s'ajustant pas nécessairement sur les motifs musicaux. Par ses variations propres, la danse permet ainsi d'entendre la musique différemment." Jean-Michel Beaudet, cf. p. 81 du livret
- publisher
- Le Chant du Monde, Paris
- publisher
- CREM-CNRS
- datecreated
- 1979-01-01T00:00:00Z
- dateissued
- 1998-01-01T00:00:00Z
- coveragespatial
- Guyane française
- coveragespatial
- Amérique du Sud
- coveragespatial
- Amérique
- coveragespatial
- Zidock, Haut-Oyapock
- rightslicense
- Restreint (enregistrement édité)
- rightsaccessRights
- public
- formatextent
- 00:02:05
- formatmedium
- CD-Livre
- formatMIME type
- audio/x-wav
- relationisPartOf
- http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4710