Composé au milieu du XIXe siècle par le poète Rudakemwa, ce chant fait l’éloge du Mwami Mutara II Rwogera (1825-1853) et de ses épouses. Il est exécuté dans le style ornementé des ibihozo, ou chants d’apaisement. On y chante aussi les Bakwiye, troupe de guerriers-danseurs formée par Habindiro et dont Mutara II avait fait partie lorsqu’il était jeune. Ce Mwami réputé pour sa bonté aurait été le seul monarque à n’avoir point eu recours à la peine capitale.