Cette pièce est constituée de cinq mélodies anciennes réunies sous le même titre par le professeur Lin. Elles reflètent des expressions mélancoliques de belles femmes émues par la beauté de la nature au printemps - sujet très courant dans le poèmes et récits proches du genre de la romance.
Le printemps, saison passagère au rythme de la nature, et la beauté de la jeunesse, moment éphémère de la vie humaine, forment tous deux ensemble un leitmotiv - l'impermanence - pour la poésie et la musique chinoises. L'interprétation est ici lente, gracieuse, elle s'avance d'une allure posée, semblable à une rêverie qui se perd dans l'azur infini.
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OCORA (Office de Coopération Radiophonique), Paris