item Item : Shifan gu et Shifan luogu CD02-02

Dublin Core Metadata

ElementRefinement
Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/78030
identifier 
CNRSMH_E_1996_005_009_002_002
type 
Sound
title 
Shifan gu et Shifan luogu
title 
Xia xifeng
creator 
Radio Populaire de Wuxi
contributor 
Jones, Stephen (prise du son, auteur de notice)
contributor 
Trân, Quang Hai 96
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
Enregistré en 1950, ensemble dirigé par Zhu Qinfu. Shifan gu et Shifan luogu sont des ensembles instrumentaux de la région de Wuxi-Suzhou dans la partie sud de la province de Jiangsu, près de Shanghai. Ils sont apparentés à la musique sui accompagne la forme classique à la fois vocale et théatrale appelée Kunqu. Cette région est aussi le centre des traditions érudites raffinées du qin et du pipa. La plupart des musiciens de Shifan, souvent aussi des taoïstes laïcs, furent formés dans les sociétés Tangming qui s'adonnaient à la représentation non théâtralisée d'extraits vocaux du Kunqu et accompagnaient les rites liés au cycle de la vie. Il semble que la plupart d'entre eux ait changé d'occupation après la Révolution. Yang Yinliu et Cao Anhe ont grandi dans le milieu musical exalté des sociétés savantes de Kunqu à Wuxi; parmi leurs maitres, on trouve d'excellents musiciens comme Wu Wanqing et le taoïste Abing. Bien qu'ils fussent occupés à Nanjing et Beijing à partir des années 1930, Yang et Cao retrouvèrent à Wuxi plusieurs fois au cours des années pour des enregistrements et la recherche. Leur séjour le plus célèbre eut lieu en 1950, lorsqu'ils enregistrèrent les pièces en solo d4abing, juste avant son décès. En 1952, le maitre tambourinaire Zhu Qinfu (1902-1981), prêtre taoïste à l'origine, fur enrôlé dans un orchestre professionnel urbain, mais en 1962, une fois libéré de ce poste grâce aux restrictions budgétaires résultant des "trois années d'austérité" à la suite du Grand Bond en Avant, il fut invité par les conservatoires à enseigner son art traditionnel. La Révolution culturelle vint interrompre cette activité , et ce n'est qu'en 1978 qu'il put reprendre l'enseignement, qu'il poursuivi jusqu'à sa mort en 1981. Yang Yinliu travailla avec lui dès 1937; pus tard, des chercheurs comme Ye Dong et Li Minxiong à Shanghai, Yuan Jingfang à Beijing étudièrent également avec lui, tout en s'efforçant de transmettre son enseignement à leurs propres élèves du conservatoire. La structure géométrique additive des percussions Shifan luogu ont influencé la nouvelle génération de compositeurs d'avant-garde, comme Tan Dun et Qu Xiaosong. Ces enregistrements ont dominé la recherche; en revanche, il y a un grand besoin d'enquêtes sur le terrain afin de documenter l'état actuel de la musique dans la société rurale. Shifan signifie "variations multiples" et se réfère aux formules complexes adoptées par la section rythmique. Le Tang gu est un grand tambour cylindrique qui sert principalement à exécuter des mouvements lents; le ban gu (ou danpi gu, tambour à une seule membrane) est plus petit et possède un timbre plus fragile. Dans le Shifan luogu, divers types de gongs et de cymbales sont ajoutés. Le noyau de la section mélodique est assuré par la flûte dizi et le luth pincé sanxian; parmi les autres instruments, on trouve les vièles banhu et tiqin. Le Shifan gu donne lieu à des solos de tambours (accompagnés par un battement régulier de castagnettes); il est plus solennel, par opposition aux ensembles de percussions de type plus populaire du Shifan luogu. Les unités de base du Shifan luogu sont de brèves phrases d'une, de trois, de cinq ou de sept notes, que nous appellerions 1/4, 2:4, 3:4, 4/4. Celles-ci sont jouées en solo par chaque percussion, en diverses séquences et en alternance. Elles forment des structures géométriques. Souvent, la combinaison de deux phrases donne 8 (1+è, 3+5, 5+3,7+1). Les mélodies ressemblent à la musique appelée "soie et bambou" (sizhu) des maisons à thé de Shanghai. Joué en tempo rapide, le style syncopé des mélodies prend un air de jazz. Xia xifeng est probablement la suite la plus célèbre du Shifan luogu. Cet enregistrement figure parmi une série réalisée par la Radio Populaire de Wuxi en 1964-5, lorsque la campagne des "Quatre purifications" avait déjà commencé. Il d'agissait là de quelques-uns des derniers enregistrements de musique populaire avant la Révolution culturelle. La partie centrale de la suite est celle appelée "quatre sections plus grandes" ("qui commence à 9'30"), où les percussions explorent des formules géométriques, en alternance avec un refrain mélodique joyeux. Les fantaisie en rythme libre exécutées sur la flûte dizi (et, hélas, l'appareil d'enregistrement!) semblent il puissants face aux percussions implacables.
publisher 
VDE-GALLO Records, Lausanne, Suisse
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1964-05-01T00:00:00Z
dateissued
1995-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Chine
coveragespatial
Asie orientale
coveragespatial
Asie
coveragespatial
Wuxi, Jiangsu
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:15:38
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4475