Jones, Stephen ; the Music Research Institute, Chinese Academy of Arts et autres.
contributor
Jones, Stephen (prise du son, auteur de notice)
contributor
Trân, Quang Hai
subject
Ethnomusicology
subject
Research
descriptionabstract
En 1953, les chercheurs chinsoi furent ravis de découvrir une forme ancienne de musique instrumentale que pratiquaient encore d'anciens prêtres des temples de Beijing.
A Beijing, pendant toute l'époque impériale et jusqu'en 1943, cette musique était généralement interprétée à l'occasion des rites associés au calendrier et funéraires, mais avec la "Libération" de 1949, on l'entendait de plus en plus rarement. Yang Yinliu, l'érudit bouddhiste Pan Huaisu, le celèbre amateur du qin Zha Fuxi, ainsi que Wang Di (autre joueuse réputée du qin encore active dans le cadre du IRM) accomplirent un travail important pendant l'hiver 1952-1953 en allant trouver d'anciens prêtres de divers temples. C'est le temple de Zhihua qui fut reconnu comme le centre le lus influent de cette musique instrumentale; sa partition gongche de 1694 représente une source importante. Une poignée d'anciens prêtres continue à transmettre cette musique aujourd'hui à Beijing, aidée en cela par l'enthousiasme du bouddhiste laïc Ling Haicheng.
En dépit de sa qualité technique médiocre, c'est l'un des enregistrements de musique chinoise qui soit le plus empreint de sacré; comme la plupart des enregistrements chinois jusqu'en 1954, il fut réalisé grâce à un enregistreur à fil d'acier Webster. L'ouverture en rythme libre de Xiao Huayan, "Petit Avatamsaka", illustre le style mantique obsédant des prêtres, qui rappelle le gagaku des Japonais.