item Item : Nûbâ Al-Rasd 1 _CD01

Dublin Core Metadata

ElementRefinement
Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/16556
identifier 
CNRSMH_E_1994_010_013_001
type 
Sound
title 
Nûbâ Al-Rasd 1
creator 
Simonin, Pierre (ingénieur du son)
contributor 
contributor 
Trân, Quang Hai 94
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
Premier mîzân : basît [1] Bughya [2 à 6] San°a 1 à 5 [7] Inshâd [8] San°a 6 [9] San°a 7 à 12 Basît, san°a 1 "A quoi sert la passion ? Celui qui pleure est-il coupable ? Toi, moitié de mon coeur, tu t'es éloigné. Désormais pour moi, la nuit ne sera suivie d'aucun matin. Tu es parti sans un regard, sans laisser de trace. Mon désir me torture, oh non, il me vide et ne me lâche pas. O mon oeil, pleure, seule me reste la patience de supporter la séparation et l'insomnie. Le désir se rend maître d'un coeur meurtri par les blessures Toi ma gazelle affranchie, je n'ignore rien du pouvoir assassin de ton regard insolent." Basît, san°a 2 "Réjouis-toi, ô mon coeur affaibli car enfin la vie te sourit. La joie coule à grands flots, et toi, tu revêts tes plus belles parures. Le censeur (1) ne peut t'atteindre et tu ne subiras plus son regard inquisiteur. Réjouis-toi de cette harmonie nouvelle, de cette union avec le bien-aimé, De ces retrouvailles après la séparation, que le censeur ne peut désormais plus empêcher." (1) Celui qui sépare les amants, figure courante dans la poésie arabo-andalouse. Basît, san°a 3 "Cette nuit merveilleuse, fut merveilleuse. Le censeur est parti, Dieu fasse qu'il ne revienne plus. Bienheureux celui qui a contemplé le visage de mon bien-aimé. C'est la pleine lune, et lorsqu'il s'incline tel une branche, Il convie le prétendant à une mort douce et exaltante." Basît, san°a 4 "Chaque journée où mes yeux se posent sur toi est doublement bénie. O mon amour, toi le meilleur des amants, que Dieu n'ordonne jamais notre séparation." Basît, san°a 9 "Si tu t'absentes, ton souvenir demeure. Mon coeur te voit alors que mes yeux sont aveugles. Car si l'oeil voit ce qu'il aime et ce qu'il perd, le coeur ne perd jamais de vue celui qui est en lui." Basît, san°a 12 "Journée bienheureuse entre toutes, Volée au destin, La réunion est consommée, Et le secret enfin révélé. Les oiseaux chantent sur les fruits."
publisher 
Inédit, Maison des Cultures du Monde, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1989-10-11T00:00:00Z
dateissued
1994-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Maroc
coveragespatial
Afrique septentrionale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Tanger
rightslicense
None
rightsaccessRights
restricted
formatextent
01:12:36
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/4280