item Item : Hazanout Samaritaine _08

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Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/78185
identifier 
CNRSMH_E_1991_002_021_004
type 
Sound
title 
Hazanout Samaritaine
creator 
Simonin, Pierre (ingénieur du son)
contributor 
Maison des Cultures du Monde
contributor 
A Voir (V/91)
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
L'origine du nom "Samaritain" reste incertaine : d'après les Samaritains qui se considèrent comme les véritables successeurs d'Israël, il dériverait de chamerim (gardiens de la Loi). Dans l'Ancien Testament, (Chapitre des Rois - XVII-29) les Samaritains sont désignés comme chomronim, ou peuple païen. Ils remplaceraient, du Royaume du Nord, les Israélites déportés en 721 av. J.-C. par Sargon, roi d'Assyrie (722-705 av. J.-C.). Entre les Samaritains du Royaume du Nord et les Juifs, la population du Royaume du Sud, aucune différence religieuse essentielle n'existait avant le retour de l'exil de Babylone. Ce n'est qu'au IVe siècle, vers 390 av. J.-C. que la construction du temple, au mont Garizim, près de la ville moderne de Naplouse (Neapolis dans l'Antiquité, Shekem et Samarie dans la Bible), marque la rupture décisive entre Juifs et Samaritains. En outre, Ezra change le Pentateuque, de sorte que la population du Royaume du Sud n'est plus capable de participer aux cultes à Garizim. Dès lors, le Pentateuque samaritain possède sa propre histoire, rejetant la doctrine de la Résurrection et intégrant certains clauses gnostiques telles que les pensées chrétiennes et islamiques. Le nom du messie samaritain est Ta'eb (celui qui revient). Au début du XXe siècle, la communauté samaritaine de Naplouse et Holon ne comptait que 200 âmes, aujourd'hui elle en compte environ 500. Les Samaritains mènent toujours une vie isolée, conscients et fiers de leur histoire. Pour cette raison, ils gardent l'authenticité de leurs chants, interprétés uniquement par des hommes. Le chant a un ambitus restreint, basé sur un ton majeur montant, descendant ou oscillant. Il est caractérisé par des progressions en glissando autant que par des notes de récitation ornées de trémolo. Ces notes se trouvent altérées au cours de l'interprétation et élargissent ainsi l'ambitus jusqu'à une septième. Extraits de la Paracha, lecture hebdomadaire de la Bible en famille, chantés en samaritain par Avraham et Yefet Tsedaka et Avraham Chorodov. Az yachir Moche (Exode XV 1-3) "Alors, avec les fils d'Israël, Moïse chanta ce cantique au Seigneur. Ils dirent : je veux chanter le Seigneur, il a fait un coup d'éclat. Cheval et cavalier, en mer il jeta. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur. Il a été pour moi le salut. C'est lui mon Dieu, je le louerai ; le Dieu de mon père, je l'exalterai. Le Seigneur est un guerrier. Le Seigneur, c'est son nom". Chanté en samaritain par A. et Y. Tsedaka et A. Chorodov.
publisher 
Inédit, Maison des Cultures du Monde, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1986-06-01T00:00:00Z
dateissued
1988-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Assyrie
coveragespatial
Iraq
coveragespatial
Asie occidentale
coveragespatial
Asie
coveragespatial
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Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:12:25
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
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http://archives.crem-cnrs.fr/collections/3996