item Item : Al-°Arsa _CD01_01

Dublin Core Metadata

ElementRefinement
Value
identifier 
http://archives.crem-cnrs.fr/items/16136
identifier 
CNRSMH_E_1991_002_005_001_001
type 
Sound
title 
Al-°Arsa
title 
Le jardin des délices
creator 
Simonin, Pierre (ingénieur du son)
contributor 
contributor 
A Voir (V/91)
subject 
Ethnomusicology
subject 
Research
descriptionabstract
La qassîda (laqsîda en dialecte marocain) du melhûn repose sur deux éléments essentiels : les ouvertures qui la précèdent et les parties qui la composent. Les ouvertures : Un prélude instrumental (taqsîm) de rythme libre et exécuté en solo sur le °ûd ou le violon s'impose avant l'intervention de l'orchestre qui interprète ensuite une chanson appartenant à l'une de trois formes reconnues : la sarrâba, le mawwâl ou la tamwila. La plupart des auteurs de sarrâba étant inconnus, on l'appelle couramment sarrâba hrâmiya (voleuse, bâtarde). La sarrâba est une courte chanson interprétée dans le même mode musical que la qassîda et constituée de quatre parties : dkhûl, nâ°ûra, abyât, radma. Les parties de la qassida : Al-aqsâm : il s'agit de couplets chantés en solo et entrecoupés par le refrain harba. Al-harba, dont l'origine remonte au XVIe siècle, est un refrain repris entre les couplets par les sheddâda (groupe de chanteurs et d'instrumentistes-chanteurs). Al-drîdka peut-être considérée de manière simplifiée comme la harba reprise sur un rythme accéléré pour annoncer la fin de la qassîda. Les modes musicaux Le melhûn a largement bénéficié de l'influence de la musique andalouse al-âla en adoptant plusieurs de ses modes. On peut distinguer deux catégories, les modes de base qui sont au nombre de six : Istihlâl, Ramal al-mâya, Hijâz, Sîkah, °Irâq °ajjam, Isbihân et les modes secondaires : Hsîn, Inqilâb ramal, Hamdân, Rasd, Mcharqî qui se manifestent sporadiquement dans le courant d'une qassîda. A cela s'ajoutent quelques modes en usage au Moyen-Orient : Rast, Bayâtî, Sîgâh. Les rythmes Les principaux rythmes du melhûn sont au nombre de trois : gubbâhî, haddârî et dridka. Les maîtres du melhûn utilisent deux méthodes pour battre la mesure pendant le chant : le battement des mains ar-rash et le jeu des instruments à percussion, notamment de la ta°rîja (petit tambour calice en terre) qui est l'instrument le plus usité dans le melhûn comme dans d'autres formes de musique populaire. La tradition veut qu'il y ait deux groupes d'instrumentistes jouant de la ta°rîja ; l'un d'eux joue au milieu de la peau, ce qui donne un son rond et résonnant (al-yam), l'autre joue sur les bords de la ta°rîja, libérant un son sec et clair (al-hâshia). Ces deux groupes s'opposent surtout dans les répons instrumentaux (jawab). L'orchestre du melhûn, qui ignore les instruments à vent, se répartir en deux groupes : les instruments à cordes et les instruments à percussion. Les instruments à cordes : - Al-°ûd (le luth), doté de six cordes dont cinq sont doubles et une (la plus grave) est simple. - Le violon, al-kamân, joué de la même manière que dans l'orchestre andalou de al-âla, c'est-à-dire posé verticalement sur le genou. - As-swîsdî ou swisen, petit luth populaire, au son aigu et sec, faisant partie de la famille de l'instrument gambrî - Al-hajhûj, au son grave, le plus grand des trois instruments de la famille gambrî (on y trouve également al-farkh de taille moyenne) La percussion (ta°rîja) est tenue par les munshid (chanteurs solistes) et par les reddâda (choeur) qui jouent en même temps le rôle de sheddâda (percussionnistes) à la ta°rîja, à la darbûka et aux cymbalettes de cuivre handqa. Premier couplet : "Ouvre tes yeux, Goûte les délices et la nature généreuse De ce jardin paradisiaque. Les branches des arbres merveilleux s'entrelacent Comme des amoureux qui se retrouvent Et chancèlent, ivres de bonheur. Le sourire des fleurs, mêlé aux larmes de la rosée Rappelle le mélancolique échange D'un amant triste et de sa rieuse bien-aimée. Les oiseaux chantent sur les branches Comme autant de luths et de rebabs." Refrain : "Oh jardin soit bien heureux tu es habité par le meilleur des habitants de Tiba (La Mecque)"
publisher 
Inédit, Maison des Cultures du Monde, Paris
publisher 
CREM-CNRS
datecreated
1990-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Maroc
coveragespatial
Afrique septentrionale
coveragespatial
Afrique
coveragespatial
Casablanca
rightslicense
Restreint (enregistrement édité)
rightsaccessRights
restricted
formatextent
00:17:19
formatmedium
CD, Ø 12 cm, Stéréo
formatMIME type
relationisPartOf
http://archives.crem-cnrs.fr/collections/3992