Item : Danse des masques lukuta 001_03

Geographic and cultural informations

Location

Sénégal

Location details

Sénégal oriental

Population / social group

Bassari

Ethnographic context

Esprits nés du fleuve Gambie, vêtus de feuilles et de tissus d'écorces, le corps souvent enduit d'ocre, dissimulant leurs visages aux regards des non-initiés, les masques Bassari participent aux travaux agricoles, aux cérémonies religieuses et aux danses des hommes et des femmes. Leur identité est révélée aux garçons au cours de l'"initiation" à la société des adultes.
Seuls, les "lénèr" et le caméléon, qui se fait entendre au cours de certaines cérémonies et appartient à la catégorie des masques, chantent avec une voix basse et roulée dite "d'eau". "Gwangwuran" est muet; il joue de cloches qui peuvent être considérées comme sa "voix" : il s'en sert pour répondre aux paroles de salutation des humains.
Le répertoire des masques est très riche. Il se renouvelle rapidement : chaque année, dans chaque village, de nouveaux chants sont inventés qui font allusion à des événements actuels. Les 250 chants des "lénèr" enregistrés fourmillent d'allusions à la politique, aux migrations, aux européens mais aussi aux jolies filles.
Ici, quatre "lukuta" chantent avec des femmes de la classe des Odépéka (la société Bassari est marquée par des classes d'âges qui, chez les hommes comme chez les femmes, groupent l'ensemble de la population, de la jeunese à la vieillesse, tant au point de vue économique et technique que du point de vue des cérémonies et des rites) qui ont apporté de la bière au chef de village.

Musical informations

Archiving data

Code

CNRSMH_E_1981_007_001_001_03

Original code

DI.1981.007.001:A03

Item number

001_03

Creator reference

Face 1, plage 3

Remarks

Last modification

July 11, 2012, 3:35 p.m.