Il s'agit d'un chant adressé par un homme jeune, célibataire , un "prétendant" en quête de femme, au cours de la fête tïri, "de charapa", tortue d'eau. Les chants improvisés ou appris par coeur sont principalement dédiés au maître et à la maîtresse de maloca, mais aussi aux autres participants , sur le mode ironique et provocant.
Dans ce chant, il fait allusion à "korowa", une racine qui sert à préparer une teinture jaune et qui est aussi associée aux plumes jaunes de l'ara. Les petits singes ou certains oiseaux sont pris souvent en prédilection et apprivoisés par les femmes. Ils sont le symbole des êtres humains eux aussi apprivoisés ou retenus par magie : les maris. L'aigrette mentionnée dans le second couplet est le chef de maloca soumis à la magie d'un chaman du monde inférieur. La provocation amoureuse est enfin associée, dans le troisième couplet, aux odeurs : parfums de fleurs ou de sucs végétaux auxquels recourent les femmes pour séduire.
publisher
CNRS (SERDDAV - Service d'Étude, de Réalisation et de Diffusion de Documents Audiovisuels), PARIS
publisher
CREM-CNRS
datecreated
1969-01-01T00:00:00Z
dateissued
1976-01-01T00:00:00Z
coveragespatial
Colombie
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Amérique du Sud
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Amérique
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Région située entre les cours moyens des rios Putumayo et Caqueta