Gandrung : Air dans le 3ème mode, "TABUH TELU"; Gandragan (ouverture et danse)
creator
Berthe, Louis
contributor
Berthe, Louis
contributor
A Voir (V/10)
subject
Ethnomusicology
subject
Research
descriptionabstract
"Le Gandrung est une danse qui tient du Légong et du Djogéd, mais dont la figure est un jeune garçon. L'orchestre est beaucoup plus important que celui du Djogéd ; de même, l'échelle en est différente. Le Gandrung a complètement disparu, de nos jours, du moins comme danse. Et quant aux orchestres, je n'ai plus trouvé à Bali que celui-ci qui fût encore en activité. Comme le Djogéd Bungbung , il est composé presque exclusivement d'instruments en bambou. C'est une sorte de Gamelan Gong populaire : même échelle, le pélog et, en gros, mêmes instruments, le bambou tenant lieu de bronze.
La première piéce, TABUH TELU, est le même « Air dans le Troisième Mode » que celui exécuté par l'Angklung ci-dessus, mais transposé de l'échelle propre à ce dernier, dans l'échelle pélog. Cet air n'est pas dansé il appartient au genre dit perérénan, musique de temple ou, ici, interlude, et non pas musique de ballet ou de danse."
La seconde pièce, GANDRANGAN, est par contre destinée à la danse. Elle se compose d'une ouverture : thème avec variations (peut-être dansée comme un Légong par le soliste) puis, après une brève transition assurée par la seule batterie, commence la danse d'invitation, rapide, fascinante, avec de brusques arrêts suivis de reprises endiablées, jusqu'au coup de gong final qui se perd dans l'aboiement lointain des chiens : nous sommes dans un petit village du sud de Bali, à Munang-maning, à l'heure où la Croix du Sud a depuis longtemps disparu sous l'horizon."
Louis Berthe, cf. verso de la pochette du disque
Item : Gandrung : Air dans le 3ème mode, "TABUH TELU"; Gandragan (ouverture et danse) 001_09 & 10
